INTRODUCTION :
La définition la plus communément
admise aujourd’hui de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) la
présente comme la transposition des principes du développement durable que sont
les “fameux” trois piliers du développement économique, de l’équité sociale et
de la préservation de l'environnement dans le management des entreprises. Dans
ce sens, la RSE est donc la prise en compte des effets des activités de
l'entreprise sur l'environnement naturel et social. Né aux Etats-Unis durant le
New deal, selon une acception éthique de
“l'entreprise morale”, ce type de responsabilité s'est développé ensuite
(années 1950/1960) dans ce pays puis (fin des années 90) en Europe. Selon la
définition donnée par le Livre Vert de la Commission Européenne en 2001, une
entreprise est socialement responsable "si elle intègre volontairement des
préoccupations sociales, environnementales, et économiques à ses activités
commerciales et dans ses interactions avec les parties prenantes."[1]
À présent, mondialisation aidant, la RSE s'impose aux grandes entreprises comme
un mode de gestion du fait que celles-ci doivent se faire accepter (et faire
accepter leurs fournisseurs, leurs filiales et leurs sous-traitants) par une
opinion publique de plus en plus méfiante, sur des territoires parfois très
éloignés de leur siège, quelquefois dans des pays pauvres ou en développement,
en l'absence de gouvernance mondiale et de règles internationales d'application
obligatoire. Dans de tels contextes, afin d’obtenir ou de conserver leur "licence
to operate"[2],
elles doivent ainsi prendre des engagements volontaires. La théorie des parties
prenantes tout d’abord est devenue le concept-phare de la RSE. Issue d'un jeu
de mots d'étudiants américains, actionnaires et parties prenantes, cette
théorie a été élaborée par les professeurs de sciences de gestion américains
partisans d'une vision "business ethics"[3]
de l'entreprise (vue comme une personne morale susceptible de prendre des
engagements moraux), en rupture avec la conception de Milton Friedman selon laquelle
le seul objectif de l'entreprise est le profit pour l'actionnaire. Enfin il s’agit
de rechercher une performance globale qui intègre aussi les résultats
environnementaux et sociaux aux classiques résultats financiers. Dans ce cadre
d’analyse, la performance en question privilégie une approche dite des « trois
P »: Profit, Planet, People[4].
Il s’agira donc, pour nous dans ce travail de présenter à quoi renvoi la
responsabilité sociétale de l’entreprise. Pour se faire nous mettrons en
exergue en première approximation l’approche classique de l’entreprise
c’est-à-dire celle qui n’intègre pas la dimension de responsabilité sociétale,
puis en seconde approximation, nous nous attèlerons à faire ressortir les
principes et les exigences de la responsabilité sociétale et enfin nous
essayerons en dernière approximation de faire ressortir les enjeux et les
retombées de la responsabilité sociétale.
I.
L’entreprise Classique
Il n'existe pas de
définitions universelles de l'entreprise. Elle dépend de l'approche que l'on
choisit. Il existe trois types d'approche :
Selon l'approche
économique, l'entreprise est une unité de production des biens et services
destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et aux marchés de
biens de productions (les autres entreprises). Pour fonctionner, l'entreprise a
besoin de flux d'entrées : les inputs (matières premières, marchandises,
services, capitaux, travail et surtout informations). L'entreprise transforme
ces inputs en outputs (produits finis, marchandises, services, informations).
Lors de cette transformation, l'entreprise crée de la richesse (ajout de valeur
aux inputs). Cette richesse est appelée valeur ajoutée, elle représente la
contribution réelle de l'entreprise à la richesse nationale (P.I.B.). La conception
de la notion de production a fortement évolué. En effet, nous ne sommes plus en
situation de pénuries relatives où il suffisait de produire pour vendre. De nos
jours, les entreprises essaient de différencier leurs offres et de positionner
leurs produits par rapport à ceux des concurrents dans le but d'obtenir un
avantage concurrentiel (compétitif).
Selon l’approche sociologique de
l’entreprise, l’entreprise est composée de 3 acteurs principaux :
- Apporteurs de capitaux
- Dirigeants
- Salariés
Ces 3 acteurs
ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet, en ce
qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement financière,
ils recherchent avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but est de
garantir leurs gains et si possible les augmenter. Les apporteurs de capitaux
sont attirés par des placements de plus en plus rentables. Leur source de
pouvoir est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie d’investissement ou
alors de retrait (en cas de perte). En ce qui concerne les dirigeants, leur
logique est la maximisation des performances de l’entreprise, évaluées par la
rentabilité économique des capitaux. Leur but consiste à garantir leur place et
à élargir leur pouvoir (capital et organisation). En ce qui concerne les
salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité de l’emploi. Ils ont
pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail
intéressant dans de bonnes conditions matérielles et psychologiques. La source
de leur pouvoir est le savoir-faire. Leur stratégie est celle de l’adhésion,
c’est-à-dire de l’attrait de la carrière. Pour que l’entreprise puisse
fonctionner, compte-tenu des stratégies individuelles élaborées par les 3
acteurs identifiés, il faut donc un consensus ou compromis organisationnel.
Selon l’approche systémique (entreprise en tant que système). Un système peut être défini
comme un ensemble composé d’éléments en interaction permanente, organisé et ouvert sur son environnement
auquel il doit s’adapter en permanence pour sa survie. Envisager une entreprise
en tant que système consiste à la considérer comme un ensemble organisé,
composé de différentes fonctions, services, individus en permanente
interaction, ayant tous des objectifs pouvant être contradictoires. L’entreprise
en tant que système est ouverte sur son environnement externe, source de
menaces à appréhender mais aussi d’opportunités à saisir. L’entreprise doit s’y
adapter en permanence pour sa survie et son développement. Les composantes de
l’environnement sont très diversifiées : technologie, social, culturel,
juridique, économique, politique, écologique, concurrence, clients,
fournisseurs. L’environnement international prend en compte toutes les
composantes précédemment cités au niveau des pays d’importation.
A-
les types d’entreprises
Les multinationales sont de grandes entreprises actives dans
plusieurs pays, dans lesquelles le processus de production et de valorisation
de prestation se déroule simultanément au niveau national et à l’étranger[5].Il n’ya
pas unanimité sur la définition du taux et des formes de participation
permettant de dire qu’on a affaire à une multinationale. les entreprises
internationales produisent la prestation dans un pays et la sortent de ce pays
par le commerce internationale
le commerce de détail
et de gros consiste à vendre des marchandises, en son nom et pour son
compte ou pour le compte de tiers (commerce à la commission), à des ménages
privés.[6] Les
chaines de supermarchés (grossistes) sont des entreprises du commerce de détail
offrant en libre – service au niveau national ou international, des
marchandises surtout destinées à l’alimentation et au ménage ,en de nombreux
points de vente et sur de grandes surfaces .le commerce de gros consiste à
vendre des marchandises ,en son nom et
pour son compte ou pour le compte de tires (commerce à la commission),à des
acheteurs autres que des ménages privés
les petits producteurs /commerçants, sont ceux qui
,particulièrement dans les pays en développement ,produisent dans l’agriculture
l’artisanat et les services ,sur quelques
hectares de terre et presque sans aucun capital extérieur ,pour leur
propre besoins ,le marché local et ,sporadiquement ,pour l’exportation[7] .Les
petits commerçants commercialisent sur le marché local leur propres produits ou
ceux des petits producteurs ,ou travaillent en tant qu’intermédiaires
commerciaux pour l’exportation. Petits producteurs /commerçants travaillent
souvent dans le secteur informel.
L’économie informelle désigne la production de biens et de
services fonctionnant avec un faible degré d’organisation, une basse
productivité ,en exploitation domestique ,autonome ,sans contrats de travail
réglementaires et par conséquent en esquivant des exigences sociales étatiques,
et présentant peu de sécurité en tant qu’économie de survie (OIT1993)[8] ;Il
faut distinguer l’économie clandestine
,caractérisée par des activités économiques illégales ,notamment par le travail
au noir ,qui se soustrait à ses obligations
B- les finalités et objectifs d’une entreprise
Les finalités d'une entreprise traduisent sa vocation,
sa raison d'être, les buts qu'elle s'est fixé dès sa création, alors que les objectifs
sont les buts chiffrés que la firme cherche à remplir pour atteindre
ses finalités.
1- Les finalités de l'entreprise
Une entreprise peut
avoir différentes finalités : exister et survivre, se développer et se
diversifier, assurer la rémunération du capital et du travail, conserver son
indépendance et permettre au personnel de l'entreprise de réaliser ses
aspirations.
Parmi tous les buts
qu'elle peut poursuivre, il en est qui nous paraissent essentiels : la
poursuite de l'activité, la recherche de la pérennité, la recherche du profit
Parfois, mais s'agissant cette fois d'Entreprise publique, c'est l'idée de
service public qui surgit.
En fait, l'entreprise ne poursuit pas un but unique mais presque toujours plusieurs buts. Entre eux, une hiérarchie peut exister, elle n'est pas toujours la même. Non seulement elle varie d'une entreprise à l'autre, mais elle varie aussi dans la même entreprise en raison des circonstances et des Époques. L'un des premiers buts de l'entreprise, résultant de la raison même de son existence, est le service des clients, la satisfaction de leurs besoins
L'entreprise, c'est aussi un centre d'activité professionnelle pour ceux qui en font partie. C'est le lieu ou ils peuvent exercer un métier qui leur apporte des satisfactions, qui peut les passionner. C'est une part de leur vie, quelquefois très importante. L'existence même de l'entreprise et sa pérennité est pour eux des fins en soi, qu'il s'agisse des dirigeants ou des autres membres du personnel. Les finalités s'expriment dans le projet d'entreprise :
En fait, l'entreprise ne poursuit pas un but unique mais presque toujours plusieurs buts. Entre eux, une hiérarchie peut exister, elle n'est pas toujours la même. Non seulement elle varie d'une entreprise à l'autre, mais elle varie aussi dans la même entreprise en raison des circonstances et des Époques. L'un des premiers buts de l'entreprise, résultant de la raison même de son existence, est le service des clients, la satisfaction de leurs besoins
L'entreprise, c'est aussi un centre d'activité professionnelle pour ceux qui en font partie. C'est le lieu ou ils peuvent exercer un métier qui leur apporte des satisfactions, qui peut les passionner. C'est une part de leur vie, quelquefois très importante. L'existence même de l'entreprise et sa pérennité est pour eux des fins en soi, qu'il s'agisse des dirigeants ou des autres membres du personnel. Les finalités s'expriment dans le projet d'entreprise :
Le projet d'Entreprise est l'expression d'une volonté
de vivre, de travailler et de réussir ensemble. C'est aussi la définition des
méthodes pour y parvenir.
Le projet d'Entreprise est un plan d'action qui répond à la quadruple question :
Le projet d'Entreprise est un plan d'action qui répond à la quadruple question :
- qui sommes-nous ?
- que faisons-nous ?
- pourquoi travaillons-nous ?
- ou voulons-nous aller ?
2-Les objectifs
Les
objectifs sont l'expression des finalités d'entreprise. Un objectif est un
résultat précis à atteindre dans un
délai déterminé. Il est défini quantitativement et/ou qualitativement. La
formulation d'un objectif s'accompagne de la définition des moyens à mettre en œuvre.
Une prévision est une indication de ce qui pourra être l'activité future de l'entreprise compte tenu de son activité passée. Elle résulte d'un calcul, elle matérialise généralement une tendance. Alors qu'un objectif traduit une volonté de modifier l'Évolution naturelle, de l'entreprise et doit être atteint or une prévision peut se réaliser. La fixation d'objectifs incite l'entreprise à être plus dynamique, plus volontaire, mieux organisée. Les résultats atteints doivent être confrontés aux objectifs visés : les Écarts sont mesurés et analysés de façon à mettre en Œuvre des actions correctives.
Une prévision est une indication de ce qui pourra être l'activité future de l'entreprise compte tenu de son activité passée. Elle résulte d'un calcul, elle matérialise généralement une tendance. Alors qu'un objectif traduit une volonté de modifier l'Évolution naturelle, de l'entreprise et doit être atteint or une prévision peut se réaliser. La fixation d'objectifs incite l'entreprise à être plus dynamique, plus volontaire, mieux organisée. Les résultats atteints doivent être confrontés aux objectifs visés : les Écarts sont mesurés et analysés de façon à mettre en Œuvre des actions correctives.
Les objectifs de l'entreprise sont divers. Ils
peuvent être fixés à long ou moyen terme
(c'est-à-dire plus d'un an) ou court terme (réaliser dans l'année). On peut les classer en
objectifs de rentabilité, de profit, de part de marché, de diversification, de
productivité, d'innovation, de qualité, de prestige, de formation du personnel,
etc. Les objectifs dépendent les uns des autres d’un triple point de vue en
premier lieu, une harmonisation doit être établie entre les différents objectifs de
l'entreprise. Ainsi les objectifs de production doivent correspondre aux
objectifs de vente. L'objectif de rentabilité doit être calculé de telle sorte
qu'il permette au moins de répondre aux besoins de financement. Tous les
objectifs sont ainsi en interrelation.
Cependant, l’on voit bien que l’approche classique de
l’entreprise n’est pas responsable car l’on ne voit nulle part une volonté à être
responsable des actes qu’elle pose ni de savoir dans quelles conditions ses
objectifs sont atteints, que ce soit sur le plan social ou environnemental d’où
la nécessité de se réintéresser à son action et à mettre sur pieds les
conditions de sa citoyenneté encore mieux de sa responsabilité, car l’on ne
saurait parler de citoyenneté pour une entreprise ayant des firmes sur des
territoires étrangers et pourtant où qu’une entreprise se trouve elle se doit
d’être responsable quant à l’environnement naturel mais également par rapport
aux hommes à son service ou encore ceux qu’elle dessert. D’où la nécessité
d’intégrer les questions de responsabilité sociétale par les entreprises.
II.
Les préceptes de la
Responsabilité sociétale
Comme définie plus haut, la responsabilité sociétale
renvoit à l’intégration des questions sociales et environnementales par les
entreprises dans une vision de développement durable. Afin d’appréhender sa
mise en œuvre, nous présenterons en première partie ses principes et
caractéristiques et en seconde sa mise en œuvre.
A-
Les principes et les
critères à prendre en compte dans la responsabilité sociétale
Les entreprises ont
vu émerger et se démultiplier les pressions visant à leur faire prendre
conscience des nouveaux enjeux sociétaux. Ces pressions varient quant à leur
forme et à leur nature, elles renvoient à différentes catégories d’acteurs
parmi lesquels on peut compter les mouvements antimondialisations qui en se
focalisant sur les graves excès des firmes multinationales contribuent à une
plus forte prise de conscience des enjeux liés à la responsabilité sociétale.
Les ouvrages tels que celui de Klein illustrent cette radicalisation de la critique
des entreprises[9]. Une partie des grandes ONG qui ont fait évoluer leur stratégie pour
passer d’un militantisme purement critique à la sollicitation et à la
mobilisation directe des entreprises autour de problèmes sociétaux, ce dont
témoignent l’évolution de Greenpeace depuis sa création (Friedman et Miles,
2002)[10].
Egalement les consommateurs sont sensibilisés par les ONG et les débats
récurrents sur les questions de responsabilité sociétale comme en témoigne les
affaires de conditions de travail des ouvriers Asiatiques. Ce phénomène conduit
les entreprises à concourir pour l’obtention de prix ou de labels tel celui de
« l’éthique sur étiquette ». Cette pression tend à promouvoir l’idée d’une «
qualité éthique » et ou sociale des biens de consommations, dont l’inscription
sur les produits sera un enjeu social important (Cochoy, 2001)[11].
Enfin, l’on voit également que les investisseurs ne sont pas des moindres en ce
qui concerne la prise en compte des questions de RSE par les entreprises. Aux
actionnaires classiques, s’ajoutent désormais les investisseurs dits
"socialement responsable", qui visent à promouvoir l’adoption par les
entreprises qu’ils détiennent des comportements plus responsables axés sur le
développement durable.
1. Les
principes de la responsabilité sociétale
La responsabilité sociétale est parfois liée au concept d’investissement socialement
responsable (ISR) par lequel l’investisseur, au lieu de s’intéresser limitativement
aux critères financiers, rentabilité et risque, utilise également dans sa
décision d’investissement des critères extra-financiers en l’occurrence les
critères à caractère éthique, de gouvernance, social et environnemental. Les
principes éthiques à appliquer sont ceux de la vision à long terme, de la
solidarité, de la responsabilité, de la prévention, de la précaution, de la
participation et de la préservation des ressources naturelles.
2. Les critères de la RSE
Les critères à prendre en compte au
niveau de la RSE se distinguent à travers quatre éléments cumulatifs.
Au niveau de la gouvernance et des
pratiques managériales, les entreprises doivent présenter un réel engagement de
la direction à travers des politiques et des objectifs bien définis qui
reflètent une organisation responsable et un personnel motivé et participant
dans les affaires de l’entreprise, car ce n’est que par une responsabilité
mutuelle, entrepreneur, patron et ouvrier que l’entreprise pourra se pérenniser
et servir valablement les intérêts des différentes parties au niveau mineur de
l’entreprise.
Au niveau de l’environnement les
entreprises doivent faire montre de la prise en compte de la gestion des
ressources tels que l’eau et l’énergie, lutter contre la pollution en réduisant
par exemple l’émission des gaz à effet de serre et participer à la préservation
de la biodiversité.
Au niveau social, la RSE implique la
prise en compte par les entreprises des conditions de travail des ouvriers et
l’ambiance dans laquelle ils se meuvent. De même les entreprises doivent
s’assurer de fournir des emplois sur les territoires ou elles s’installent et
veiller à donner les emplois aux personnes compétentes et donc ne pas faire
preuve de favoritisme. De surcroit, elles doivent faire montre d’une bonne
gestion des retombées économiques, sociales et environnementales sur le territoire.
Au niveau économique, les entreprises
doivent faire montre, de bonnes relations commerciales, des meilleurs
politiques de production et de tarification en prenant en compte la rentabilité
et le partage de la valeur ajoutée.
B- La
mise en œuvre de la « Responsabilité sociétale » des entreprises
Dans le cadre de l’appropriation du concept de Responsabilité Sociétale
par les Entreprises aussi bien dans un contexte de mondialisation que
nationale il convient de distinguer
entre autre une « RSE » impulsée par les Etats et une « RSE » dite
stratégique mise en œuvre volontairement par les entreprises.
1. Les
institutions et la responsabilité sociétale des entreprises
L’Etat dans le cadre de l’accomplissement de ses missions régaliennes assure
des fonctions de souveraineté nationale qui ont une incidence sur l’ensemble
des activités notamment celle de nature économique ; Ainsi par souci
de planification et d’aménagement du territoire il joue un rôle de régulateur
et par conséquent conserve une relative main mise sur les activités économiques
ceci principale avec le déploiement de l’éthique normative. Pour Arthur Rich cette éthique répond à
l’exigence limitée[12].
De prime abord, l’Etat de part ses pratiques justifiés par la nécessité
de la gestion administrative exerce des prérogatives exorbitantes et offre
un cadre juridique dans lequel les
entreprises mènent leurs activités ; Par souci d’harmonisation de l’espace
publique et de protection de l’environnement, les entreprises ne sauraient se
déployer de manière illimitée ou spontanée. Ainsi donc les Etats sont souvent
amener à définir les fonctions d’une ville ou d’un quartier afin que les
entreprises qui exercent un type d’activités économiques s’y développer, on
peut donc observer plus ou moins des représentations des formes hétérogènes ou
homogènes des catégories d’entreprises localisables dans un milieu physique de
type ville administrative (dominer par les services) ou ville économique
(à forte propension industrielle). De ce fait par effet d’entrainement l’Etat
dessine et légitime la carte économique et commerciale de son territoire.
Ensuite l’Etat en tant que régulateur créait un cadre juridique
favorable à la libre entreprise et à la pratique des activités économiques en
instaurant des conditions ou modalités
de création d’entreprise et en appliquant la législation économique et commercial en vigueur. Ainsi
les opérateurs économiques doivent se conformer à la législation sous peine
d’en courir des représailles on peut évoquer ici les charges fiscales versé à
l’Etat, la présence des notices pour informer le client sur les risque de
l’usage d’un produit et sa posologie, pour les produits cosmétique on décline
l’identité des composants.
Ainsi les certifications, EU ou CEMAC sont des indicateurs de confiance
pour le consommateur qui autorise la vente d’un produit dans ces espaces
économiques dans le sens où les normes édictés par ses espaces ont été respecté
préalablement. Dans le souci de lutter
de façon efficiente contre les fraudes des normes et qualités Cameroun dispose
d’une Agence des Normes et Qualités charger de sécuriser le territoire des
produits de la contrebande et de qualité douteuse aussi dans le cadre de
l’importation que la production locale. Ainsi donc l’Etat exerce un contrôle
sur les activités des entreprise de façon directe (publication de la
production) comme indirecte (avec les agences de régulations charger de faire
rappeler au entreprise leur droit et devoir). Les entreprises sont donc tenus
de respecter les contrats d’exploitation qui les liés avec l’Etat, les traités
et conventions relatives au droit des affaires OHADA, au droit du travail OIT.
Il arrive aussi quelque fois, que l’Etat en tant que acteurs économique soit
contractant dans une activité économique notamment en cédant octroyant une
licence d’exploitation de gisement naturel à une compagnie c’est souvent le cas
avec les multinationales. L’Etat du Cameroun par exemple dans le cadre de
l’exploitation du Nickel et du Cobalt à signé une convention qui dans son
article 4 parle des obligations réciproques, l’article 6 les obligations pour
Geovic de respecter les normes sécuritaires, techniques, environnementales et
population, l’article 9 obligation de construire les infrastructures sociales[13].
Il s’est aussi engagé avec Rio Tinto dans le cadre du projet d’extension de
l’usine Alucam. L’Etat est donc à la fois en amont et en aval de la
responsabilité sociétale des entreprises régulées.
A l’échelle international le PNUE à
initié l’idée d’un pacte par lequel des entreprises s’engagent à aligner leurs
opérations et leurs stratégies sur dix principes universellement acceptés
touchant les droits de l’homme, les normes du travail, l’environnement et la
lutte contre la corruption. Le Pacte mondial, principale initiative mondiale
d’entreprises citoyennes qui regroupe
des milliers de participants répartis dans plus de 100 pays, a pour objectif
premier de promouvoir la légitimité sociale des entreprises et des marchés.
Adhérer au Pacte Mondial c’est partager la conviction que des pratiques
commerciales fondées sur un certain nombre de principes universellement
reconnus contribueront à l’émergence d’un marché mondial plus stable, plus
équitable et plus ouvert et de sociétés prospères et dynamiques. Les entreprises
sont invités à y adhérer par le biais de leur direction générale à travers une
lettre d’inscription accompagnés d’un formulaire à remplir. Ces principes sont
les suivants.
1. Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l'Homme dans leur sphère d'influence.
2. A veiller à
ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des
droits de l'Homme.
3. Les entreprises sont invitées à respecter la liberté d'association et à reconnaître le droit de négociation collective.
4.
L'élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire.
5. L'abolition
effective du travail des enfants.
6.
L'élimination de la discrimination en matière d'emploi et de profession.
7. Les entreprises sont invitées à appliquer l'approche de précaution face aux problèmes touchant l'environnement.
8. Entreprendre
des initiatives tendant à promouvoir une plus grande responsabilité en matière
d'environnement.
9. favoriser la
mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l'environnement.
10. Les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l'extorsion de fonds et les pots-de-vin[14].
On peut aussi
citer les normes de responsabilité sociale des entreprises de l’organisation
internationale des normes ISO, donc la norme 14001 qui mesure l’impact de
l’entreprise sur l’environnement, la norme 26000 sur la bonne gouvernance
d’entreprise. D’autres instruments peuvent être permettent d’évaluer la RSE
parmi lesquels les grands rapports internationaux des organisations spécialisés
(Amnesty international, le Global reporting initiative, l’OCDE).
Aujourd’hui la RSE s’impose de plus en
plus comme conditionnalité pour les bayeurs de fonds dans le cadre des appels
d’offre pour la réalisation des marchés de l’APD surtout pour les institutions
comme l’union européenne et les institutions financières international.
2. Les
entreprises et Responsabilité sociétale volontaire
La mise en
œuvre volontaire de la Responsabilité sociétale par les entreprises
s’inscrit
dans la dynamique du développement durable, les exigences du commerce équitable et développement du green business. Loin d’être une contrainte, la prise en compte de l’environnement et les questions de justice sociale par l’entreprise sont des exigences éthiques donc la demande se fait de plus en plus sentir sous les attentes et la pressions des dynamiques de dedans (travailleurs et syndicats) et dynamiques du dehors (citoyens, plus particulièrement la société civile, les ONGs et les organisations internationales). Cette autre éthique correspond à ce que Rich désigne l’exigence illimité, elle s’inscrit conformément à nos convictions ou à notre conscience.[15]
dans la dynamique du développement durable, les exigences du commerce équitable et développement du green business. Loin d’être une contrainte, la prise en compte de l’environnement et les questions de justice sociale par l’entreprise sont des exigences éthiques donc la demande se fait de plus en plus sentir sous les attentes et la pressions des dynamiques de dedans (travailleurs et syndicats) et dynamiques du dehors (citoyens, plus particulièrement la société civile, les ONGs et les organisations internationales). Cette autre éthique correspond à ce que Rich désigne l’exigence illimité, elle s’inscrit conformément à nos convictions ou à notre conscience.[15]
Face à cette
situation de plus en plus tendue, l’entreprise est obligée de revoir sa
stratégie et accordée une attention particulière aux parties prenantes ;
pour devenir une entreprise citoyenne en faisant des investissements à
responsabilité sociétale : construction de centre de santé, finance des
adductions d’eau potable et de projet sociaux chemin faisant l’entreprise
créait des activités parallèles qui lui permettent de créer une proximité avec
le citoyen lamda d’où la floraison des fondations( ORANGE, MTN). MTN a été la
première entreprise à créer une fondation qui œuvre dans le social et
l’environnement 250 milles arbres planter avec son partenaire WWF, elle
accompagne la professionnalisation du football à travers MTN élite one et two à
hauteur de 100 millions de franc CFA[16].
En plus de sa
contribution au budget de l’Etat de 2
Rio Tinto Alucam va mettre en œuvre un programme de développement
régional conséquent dans le but d’amplifier ces contributions pour les
populations environnantes des sites: programme de mise à niveau des entreprises
locales, projet de microcentrales hydroélectriques pour l’électrification des
populations rurales, projet de développement des micro activités dans les
villages, augmentation des dépenses sociales axées sur le pôle critique « santé, éducation et eau potable » permettant
de réduire la pauvreté en ligne avec la vision du développement du Gouvernement
camerounais et les huit objectifs de développement du millénaire des Nations
Unies[17].
III.
Apports et critiques de la RSE
A- Apports
de la RSE
Le
caractère social des entreprises exige que chacun soit actif pour la
préservation de l’environnement pour l’économie. Hormis ces domaines
d’application de la responsabilité sociétale, les entreprises définissent ce
caractère se déploie sous deux angles. L’agir de l’éthique qui impose des
relations basées au sur de la confiance au sein de l’entreprise et l’agir de l’entreprise de façon éthique
dans le social, à travers ses actions. Même s’il était vrai que dès la création
des entreprises le but était le profit et l’intérêt de celles-ci de plus en
plus s’intéressent à l’éthique. Le comportement éthique donne une certaine
ligne de conduite aux entreprises sociétales et peut ainsi leur permettre
d’améliorer leur revenu, il est connu que ce qui se passe dans la transparence
et un travail honnête améliore les revenus. Les entreprises sociales
bénéficient dans leurs actions en se faisant une renommée sur
l’international ; cette notoriété leur permet d’accroitre leur rendement
(Orange, comme multinationale) d’établir de bonnes conditions de travail avec
les salariés. L’entreprise n’est plus uniquement une machine à intérêt comme le
pensait Walter BAGEHOT « le capital doit être mû par l’intérêt personnel,
il ne peut être induit du bénévolat ».
Au
niveau de l’organisation l’entreprise peut améliorer sa gestion du stress au
travail, les conditions de travail, l’employabilité, de la communication entre
les employés et de redéfinir l’entreprise par rapport à la société. Les
bienfaits peuvent également être internes à l’entreprise avec comme retombés
une meilleure cohésion pour l’entreprise, et externes à l’entreprise avec comme
retombés retrouver la confiance du public, et avoir des employés publicitaires.
BAGEHOT fait ainsi ressortir que l’être humain doit être perçu comme composant
principal de l’entreprise. Ce recentrage a deux aspects, la ré- valorisation de
la fonction RH chargée des personnes au sein de l’entreprise et le ravinement
d’un comportement éthique envers la
société[18].
B- Critiques de la RSE
Une
entreprise sociétale est une entreprise qui intègre volontairement des
préoccupations sociales, environnementales et économiques à ses activités
commerciales et dans ses interactions avec les parties prenantes[19].
Elle apparait comme une concrétisation de l’intégration des repères
éthiques dans le domaine de l’entreprise
qui n’avait juste ici qu’un regard de profit. Malgré toute cette volonté de
rendre service la RSE trouve des critiques parmi les économistes. Il en ressort
donc deux approches : la première qui porte sur le concept de
responsabilité sociale et la deuxième sur la responsabilité des entreprises.
1. Approche critique du concept de
RSE
La
réflexion sur la responsabilité amène à
une interrogation sur ses limites, jusqu’où faut-il aller ? Et de quoi
l’entreprise doit-elle être tenue pour responsable ? Et responsable envers
qui ? Cette critique veut faire
ressortir le caractère inter relationnel qui devrait exister entre la société
et l’entreprise, la société devrait démontrer clairement ses attentes aux
entreprises et ces derniers à leur tour doivent pouvoir répondre à ses
attentes. La notion de responsabilité sociétale repose sur deux
critères selon jean-pascal GOND:
·
Les entreprises doivent honorer
leurs obligations envers les groupes sociaux
·
Les entreprises doivent pouvoir
réagir aux demandes sociales pour l’environnement.
Ces
critères traduisent un engagement de l’entreprise par rapport à aux obligations
économiques et légales. Pourtant
A.CARROLL lui a identifié la responsabilité
selon quatre catégories qui sont :
·
Les responsabilités
discrétionnaires qui renvoient aux responsabilités à propos desquelles la
société n’émet pad de message clair et qui sont laissées à la libre
appréciation des individus. Exemple : les activités philanthropiques.[20]
·
Les responsabilités éthiques
qui celles que les membres de la société
s’attendent à voir assumer par les entreprises, bien qu’elles ne soient pas
codifiées par les lois. Exemples : les normes sociales.[21]
·
Les responsabilités légales correspondent
à la nécessité pour les entreprises d’obéir et de se soumettre aux lois en
vigueur de la société.
·
Les responsabilités économiques
qui recouvrent les rôles classiques de l’entreprise dans la vie
économique : la capacité à produire des biens et services que souhaite la
société dans la condition de profitabilité.[22]
Les
critiques sur la responsabilité sociétale engagent la manière d’appréhender le
terme social sur la responsabilité des entreprises. Mais comme autres critiques
nous avons également des irresponsabilités des entreprises. La responsabilité
varie en fonction des entreprises ; la difficulté pour la RSE de se
manifester de façon pratique non seulement elles doivent contenir des
initiatives relatives des entreprises qui pourraient se rendre coupable de
violation mais elles doivent aussi encourager les autres à agir de façon
légale. L’intégration économique touche les pays où les droits sociaux sont
pratiquement inexistants. Avec la RSE l’on peut craindre qu’en développant
volontairement certains secteurs l’on néglige d’autres secteurs. Il est donc
critiqué dans la RSE le côté exclusivement volontariste dans les
entreprises.
2. Critiques de la volonté des
entreprises à être responsable
Si nous
partons de la définition selon laquelle la société est « instituée par
deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une
entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager les bénéfices
et les profits économiques qui pourrait en résulter.[23]
a. L’absence de responsabilité
légale des entreprises
L’absence
de responsabilité légale, ici renvoie premièrement au fait qu’un individu ayant
été victime d’un dommage puisse portée plainte à la société sans que le
responsable ne soit interpellé. Le droit retient la responsabilité civile pour
des fautes au travers des actes fautifs ses représentants légaux (dirigeants),
personnes physiques ». Pour des fautes de gestion, d’infractions aux
dispositions législatives ou réglementaires, des violations de statut et/ou de
responsabilité pénale, l’abus de pouvoir, les fautes graves comme l’abus de
biens sociaux, la responsabilité sociétale n’a aucune responsabilité légale.
C'est-à-dire que les entreprises n’obéissent et ne se soumettent pas aux lois
en vigueur de la société.[24] La défaillance de la RSE est donc claire à ce
niveau ; elle n’oblige aucune entreprise de façon juridique à agir pour
que la société bénéficie des profits économiques. La RSE repose sur la volonté des entreprises à travailler pour
le social, elle(RSE) ne protège pas les employés où les actionnaires contre
toutes activités illégales.
b. Le profit comme seul souci de
l’entreprise
Les
entreprises sont connues pour avoir pour finalité unique le regain du profit.
Mais pour BENNIS et NANUS elles se
définissent selon trois critères que
sont la réalisation d’un profit, faire un profit et assurer la cohésion
sociales des individus qui la composent. Il est très difficile pour la RSE de
fixer comme gendarme éthique dans les entreprises parce qu’elles la perçoivent
comme la responsabilité envers l’entreprise et les employer. Un entrepreneur
est responsable s’il apporte à sa structure de pouvoir faire une grande
différence entre les paiements et le chiffres d’affaires ; donc de faire
un bon profit. D’où l’affirmation de M.
FRIEDMAN « la seule responsabilité de l’entreprise est de faire du profit
dans l’intérêt des actionnaires ». L’entreprise a donc pour but ultime de
faire du profit et de satisfaire les salariés, les dirigeants, les
actionnaires. Aucune faveur n’est faite ni à la société, ni à
l’environnement ; l’action sociétale est un moyen de perdre de l’argent et
un risque de faire faillite, ce que P-Y. NAUDET définit comme du
« gaspillage »[25].
Comment trouver un équilibre entre le « service du client sans
desservir le salarié ou l’épargnant ».[26]
Il existe donc là des conflits d’intérêts entre les shareholders(actionnaires)
et les stakeholders (les parties prenantes). Nous nous demandons donc si la
responsabilité n’est elle pas plus théorique que pratique ? Cette étude
nous permet de découvrir le problème de la responsabilité sociétale (RSE) qui
se décèle dans les conflits d’intérêts entre les actionnaires et les parties
prenantes. Ce conflit révélé il est donc clair pour ces critiques qu’il est
difficile pour une entreprise d’avoir une « responsabilité
sociétale ».
CONCLUSION :
Il ressort de cette étude que l’engouement
que suscite la « responsabilité sociale des entreprises » (RSE) s’explique par
les conflits d’intérêts entre actionnaires (shareholders) et les parties
prenantes (stakeholders). Pour M. Friedman (1962), « la seule responsabilité de
l’entreprise est de faire du profit dans l’intérêt des actionnaires » ou «
shareholders ». Mais, la firme n’étant plus considérée comme un lieu de
production mais comme un « noeud de contrats » (P. –Y. Gomez, 1996), elle n’est
plus responsable seulement devant ses « shareholders ». En 1984, E. R. Freeman
crée un nouveau concept : les « stakeholders » et étend la responsabilité de
l’entreprise à tous les acteurs ayant un intérêt dans l’entreprise,
c’est-à-dire pour W. Hutton (1995) aux salariés, aux fournisseurs, aux
sous-traitants et même aux clients. Toutefois, l’entreprise (entité abstraite)
ne peut être tenue pour responsable car même si elle est titulaire de droits
(capacité de jouissance), elle ne peut les exercer elle-même en raison de son
incapacité d’exercice. Seul son représentant légal, personne physique
(dirigeant ou entrepreneur) a qualité pour agir au nom et pour le compte de
l’entreprise (personne morale). Par conséquent, l’entreprise ne peut avoir de «
responsabilité sociale » ou de « responsabilité sociétale » (responsabilités
légales, économiques…). Cependant, pour la recherche du profit, une des
finalités économiques (Bennis et Nanus,1985), une coopération devra s’établir
entre dirigeant, actionnaires « shareholders » et parties prenantes «
stakeholders ». N’est-ce pas plutôt des responsabilités éthiques que de la «
responsabilité sociale » ou « sociétale »?[27]
BIBLIOGRAPHIE :
·
Responsabilité sociale des entreprises, version
numérique : http://sapie.nexenservices.com/formdd/images/stories/documents/themes_regroupement/Responsabilite_sociale_entreprise.pdf, du 19-06-12
·
La responsabilité sociale des
entreprises : une nouvelle définition sociologique de l’entreprise,
Jacques Viers et Vincent Brulois, version numérique : http://www.sociologieprofessionnels.com/offres/file_inline_src/331/331_P_5850_1.pdf,
visité le 19-06-12
·
Frédérique Dejean et Jean Pascal Gond, La responsabilité
sociétale des entreprises : enjeux stratégiques et méthodologie de
recherche, version numérique : http://basepub.dauphine.fr/bitstream/handle/123456789/320/071031.pdf?sequence=2, visité le 19-06-12
·
Ethique économique, « chap 1 les questions
préliminaires », traduction de Anne Lise Rigo, Irène Minder Jeanneret
édition LABOR et FIDES ; présentation Roland j. Campiche, Dénis muller
·
Instrument internationaux
pour la promotion de la responsabilité, Atelier de stratégie sous régionale
de la société civile sur industrie extractives, Douala 18-20 mars 2009, Axel
Muller
·
Quotidien Mutations spéciale promote, 8 décembre 2011
·
Tramontano Romilda, les approches critiques de la
responsabilité sociale de l’entreprise et leurs retombées ou responsabilité
sociale des entreprises, Euromed-Marseille, version numérique du 20-06-12
·
Source : J-P Gond, « l’éthique est- elle
profitable ? », Revue française de gestion. N 136, 2001, pp 76-105,
d’après A. B. Carroll(1979).
[1] Responsabilité sociale des entreprises, version numérique : http://sapie.nexenservices.com/formdd/images/stories/documents/themes_regroupement/Responsabilite_sociale_entreprise.pdf,
du 19-06-12
[2] La responsabilité sociale des entreprises : une nouvelle
définition sociologique de l’entreprise, Jacques Viers et Vincent Brulois,
version numérique : http://www.sociologieprofessionnels.com/offres/file_inline_src/331/331_P_5850_1.pdf,
visité le 19-06-12
[3] ibid
[4]La responsabilité sociale des entreprises : une nouvelle
définition sociologique de l’entreprise, Jacques Viers et Vincent Brulois, version
numérique : http://www.sociologieprofessionnels.com/offres/file_inline_src/331/331_P_5850_1.pdf,
visité le 19-06-12
[5] Stuckelberger, christophe :une
éthique du commerce mondial
[6] Stuckelberger, christoph : une éthique du commerce mondial
[7] ibid
[8] ibid
[9] Cité par Frédérique Dejean et Jean Pascal Gond, La responsabilité
sociétale des entreprises : enjeux stratégiques et méthodologie de
recherche, version numérique : http://basepub.dauphine.fr/bitstream/handle/123456789/320/071031.pdf?sequence=2,
visité le 19-06-12
[10] ibid
[11] ibid
[12] In Ethique économique, p 38 « chap 1 les questions
préliminaires », traduction de Anne Lise Rigo, Irène Minder Jeanneret
édition LABOR et FIDES ; présentation Roland j. Campiche, Dénis muller.
[13] In convention minière entre La république du Cameroun et Geovic
Cameroun
[14] Instrument internationaux pour
la promotion de la responsabilité, Atelier de stratégie sous régionale de
la société civile sur industrie extractives, Douala 18-20 mars 2009, Axel
Muller.
[15] In Ethique économique, «
chap 1 les questions préliminaires », p 38, traduction de Anne Lise Rigo,
Irène Minder Jeanneret édition LABOR et FIDES ; présentation Roland j.
Campiche, Dénis muller.
[16] Quotidien Mutations spéciale promote, 8 décembre 2011
[17] www.Alucam.cm
[18] Dissertations gratuites.com
[19] www.monpellier.cci.fr/bonsplansdd,
définition du livre vert publié par la commission européenne en 2001.
[20]Source : J-P Gond, « l’éthique est-
elle profitable ? », Revue française de gestion. N 136, 2001, pp
76-105, d’après A. B. Carroll(1979).
[21] Op cité
[22] Op cité
[24] A. CARROLL(1979)
[25] Naudet,
[26] Op cité
[27] Tramontano Romilda, les approches critiques de la responsabilité
sociale de l’entreprise et leurs retombées ou responsabilité sociale des
entreprises, Euromed-Marseille, version numérique
Comments