Plan :
Introduction
I. Qu’est-ce-que les BRICS
A. Historique de l’émergence des BRICS
B. L’organisation des BRICS
II. Particularité des BRICS
A. Par rapport aux pays développés
B. Par rapport aux pays sous-développés
III. Perspectives
A. Le BRICS avant l’entrée de l’Afrique du sud
B. Perspectives du BRICS après l’entrée de l’Afrique du sud
Conclusion
Introduction :
Le nouvel ordre économique constaté depuis les années 70 avec les chocs pétroliers a vu des économies autrefois à genoux se lever et se hisser au niveau des grandes puissances mondiales. Ce dépassement économique des pays autrefois sous-développés s’est effectué sur plusieurs plans et à travers plus de trois décennies qui vont consacrer pour certains l’entrée dans le cercle des pays aux économies émergentes. L’on voit dès lors apparaitre ici ces nouveaux pays industrialisés ou pays émergents tels que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud, qui ont en Quarante ans environ effectués une ascension fulgurante qui va leur valoir le sigle BRICS, bien que certains de ses membres fussent déjà des puissances mondiales à l’instar de la Russie. Quelle est donc cette organisation qui porte le nom de BRICS ? Afin de comprendre ce que sont vraiment les BRICS il s’agira pour nous dans un premier plan de présenter les conditions de leur émergence ainsi que leur structure, dans un deuxième temps de faire ressortir leurs particularités notamment face aux pays développés et d’autre part face aux pays sous-développés, et enfin dans un troisième temps nous essayerons de faire des perspectives quant à l’avenir des BRICS.
I. Qu’est ce que les BRICS
Le BRICS est une organisation constitué du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du sud.
A. Contexte historique de l’émergence des BRICS
Le Brésil est la troisième économie des BRIC et la principale puissance économique du continent sud américain. La libéralisation de l'économie brésilienne s'est effectuée au rythme de la libéralisation de l'économie mondiale comme en témoigne l'adhésion du Brésil à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et le développement rapide des firmes multinationales brésiliennes dans les productions primaires (agriculture, énergie) mais aussi dans les productions industrielles (aéronautique). Le Brésil se distingue par une forte croissance marquée par une hausse des inégalités entre les groupes sociaux et entre les régions.
La Russie est en déclin démographique depuis plusieurs décennies, et contrairement aux autres pays, son poids industriel est également déclinant. Mais elle reste la superpuissance militaire la plus importante après les États-Unis. Son poids est beaucoup lié à ses riches ressources énergétiques et minières (gaz, pétrole, uranium). C’est à la fois le plus développé des BRIC (la Russie a un des niveaux d'alphabétisation des adultes le plus élevé au monde) mais aussi le plus fragile tant du point de vue économique, compte tenu de la faible diversification de sa structure productive que du point de vue démographique. Il semblerait donc que la Russie reste ce "colosse aux pieds d'argile".
L'Inde reste le pays des paradoxes. C'est le pays le moins développé des BRIC mais avec une répartition des revenus la moins inégalitaire. C'est le futur pays le plus peuplé de la planète (sa population dépassera celle de la Chine en 2020) mais le développement humain de toute la population reste problématique. C'est un pays dont la majorité de la population est rurale mais qui s'imposent dans la mondialisation via les grands centres urbains spécialisés dans les industries et les activités des services destinés à l’exportation.
En moins de trois décennies, la Chine est devenue l'une des principales puissances économiques mondiales. Cette croissance spectaculaire (les taux de progression du Produit Intérieur Brut ont souvent dépassé les 10% par an) est essentiellement basée sur l'exportation de biens de grande consommation à bas prix. La "nation commerçante" n'est pas qu'une puissance économique, elle s'impose aussi comme puissance financière, militaire et culturelle.
BRICS (anciennement le BRIC) est un acronyme anglais qui désigne le groupe de pays formé par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud (South Africa). Très peu utilisé, l'équivalent français de l'acronyme anglais est l’ABRIC (Afrique du Sud – Brésil – Russie – Inde – Chine) ou encore BRICA. Les cinq pays constituant les BRICS sont pour la plupart considérés comme des grandes puissances, ils sont respectivement les huitième, douzième, onzième, deuxième et vingt-septième puissances économique mondiale. Ils comptent 40% de la population mondiale et, en 2015, ils devraient assurer 61 % de la croissance mondiale selon le FMI. C'est dire si ces pays sont actuellement économiquement attractifs, et si l'entrée au club intéresse de nombreux pays notamment : le Mexique, la Corée du sud ou même la Turquie.
« Les BRIC sont des pays à forte croissance, dont, au début du XXIe siècle, le poids dans l’économie mondiale augmente. Ce terme est apparu pour la première fois en 2001 dans une note de Jim O'Neill, économiste de la banque d'investissement Goldman Sachs et a été repris en 2003 dans un rapport publié par deux économistes de la même banque. Ce rapport tendait à montrer que l’économie des pays du groupe BRIC allait rapidement se développer ; le PIB total des BRIC devrait égaler en 2040 celui du G6(les États-Unis, le Japon, le Royaume uni, l’Allemagne, la France et l’Italie).
Regroupés, les BRIC pourraient faire contrepoids au G8 (dont la Russie fait pourtant déjà partie.» « Les arguments soutenant cette étude sont que ces économies ont adopté l’économie de marché, et ont engagé les réformes leur permettant de s'intégrer dans l’économie mondiale, notamment l’éducation, l’investissement direct à l’étranger(IDE), la création d'entreprise. » Depuis sa création les BRICS ont déjà eu environ 3 sommets :
• Le premier sommet des pays BRIC a eu lieu le 16 juin 2009 à Iekaterinbourg en Russie.
• Le second sommet a lieu le 16 avril 2010 à Brasilia, au Brésil. Ces deux rencontres témoignent d'une institutionnalisation des sommets des BRIC et participe ainsi à la formation d'une « nouvelle réalité géopolitique ».
• Le 14 avril 2011, le troisième sommet du BRIC, qui a lieu à Sanya (Hainan), en Chine, sera aussi le premier sommet du BRICS. En effet, le BRIC modifia son format de type G-4 à G-5, avec l'adhésion officielle de l'Afrique du Sud. Ainsi, cette adhésion donne non seulement naissance au BRICS mais fait également disparaître le « Triangle Brésil - Inde - Afrique du Sud » qui fusionne alors au sein du présent BRICS.
En dépit de résultats économiques moins bons que ceux des pays susmentionnés, l'Afrique du Sud, avec 3 % de croissance en 2010, a donc réussi à se faire reconnaître, au niveau international, comme principale puissance émergente africaine.
Toutefois les BRICS ont une organisation politique, économique, et sociale qui leur est propre ; ajouter à une philosophie particulière.
B. les activités du BRICS
Pour les pays membres, le BRICS est avant tout une entité politique, ce qui reflète le besoin objectif d’une structure mondiale plus diversifiée et moins centrée sur l’Occident. D’ailleurs, c’est ce dont a récemment parlé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov: « il s’agit avant tout d’une alliance géopolitique ». Les Etats qui forment le BRICS entendent s'émanciper de la tutelle d'une communauté internationale en voulant présenter un autre langage et en accédant à un statut plus avantageux dans le monde. Ils forment l'alliance de pays très différents et pas toujours amicaux, mais mus par la même idée, à savoir que le monde change. Il est possible d'accélérer le changement en unissant les efforts lorsque c'est possible. Plusieurs raisons motivent les pays du BRICS à s'unir dans cette structure.
1- Les agissements du BRICS dans le monde
Le sentiment largement répandu que le système des institutions mondiales ne correspond pas aux processus réels du XXIe siècle et que la réforme reste toujours théorique. La nécessité de chercher des approches véritablement nouvelles du règlement des problèmes globaux est évidente. Les cinq pays estiment que le discours mondial est pratiquement monopolisé par l'Occident. Non seulement cela ne correspond pas à la disposition des forces économiques et même politiques, mais également empêche de trouver de nouvelles solutions qui pourraient naître seulement en élargissant la discussion. Les cinq pays sont conscients des limites de leurs efforts pour améliorer leur propre influence et leur poids dans l'arène internationale, en agissant seulement dans le cadre des structures existantes. On pourrait dire que le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud cherchent des moyens de renforcer leurs positions dans le processus de formation du futur ordre mondial. Le fait qu'ils représentent toutes les régions importantes du monde justifie d'autant plus leurs aspirations. Le BRICS ambitionne de s'ériger en club politique des pays émergents, tant au niveau de la politique internationale qu'à celui de l'économie, quoique n'ayant pas de forte politique étrangère bien définie, il existe certains points communs, comme l'équilibre des relations internationales avec les États-Unis. La Russie, la Chine et l'Inde ont toujours pratiqué une politique d'indépendance envers les États-Unis. La nouveauté dans le BRICS, est que le Brésil, lui aussi, à rejoint le " club " des pays critiques envers la politique américaine. L'un des actes fondateurs de la politique du BRICS est la non-reconnaissance du Kosovo. En effet, aucun des membres n'a reconnu le Kosovo jusqu'à présent, alors que Washington pratique un lobbying important pour la reconnaissance de l'ex-république. Le BRICS s'est aussi opposé aux interventions armées en Libye et en Côte d'Ivoire. Tous membres actuels du Conseil de Sécurité, ces pays se sont abstenus lors du vote de la résolution sur la Libye. Le BRICS veut ancrer sa philosophie des relations internationales, une façon de donner un autre son de cloche dans des dossiers politiques, économiques internationaux. La participation de l’Afrique du Sud est un « ajout important » au forum original du BRIC, non seulement en raison de l’importance de l’Afrique du Sud, mais également parce qu’il implique une nouvelle dimension de la coopération, au regard du développement et des bouleversements actuels en Afrique.
Pékin souhaiterait que des stratégies communes soient déterminées entre les BRICS dans la perspective de la réforme du système monétaire au G20 et propose une coopération plus étroite dans des domaines d'intérêt commun, comme la santé publique et le changement climatique. Plusieurs chercheurs chinois comme le très influent Yang Jiemian, président de l'Institut d'études internationales de Shanghai, vont plus loin et proposent que les BRICS mettent en place un mécanisme de management des crises qui permette de répondre à d'éventuelles frictions internationales, en pensant particulièrement à l'intervention militaire en Libye, à laquelle les BRICS ont répondu par ordre dispersé. Les membres du BRICS, en tant que représentants des pays en développement, ont joué un rôle irremplaçable dans la résolution des problèmes économiques et financiers mondiaux. L'augmentation du nombre de représentants et de voix au sein du FMI et de la Banque mondiale au profit de certains pays émergents souligne cette évolution. L'ascension des pays émergents devrait participer à la mise en place d'un ordre politique et économique international plus juste et plus raisonnable. Les pays du BRICS qui représentent 40% de la population mondiale et presque 20% de l'économie mondiale veulent avoir un rôle plus important dans les affaires mondiales. Depuis la crise financière mondiale, l'influence des pays du BRICS a augmenté, en particulier celle de la Chine.
2- Les influences du BRICS dans le monde
L'influence la plus importante qu'ont les pays émergents, notamment les BRICS, sur le monde est leur participation à l'effort global de bonne gouvernance. L'ascension constante des pays en développement, par exemple ceux du groupe des BRICS, marque un changement significatif du paysage économique et politique mondial et devrait avoir un large impact sur le développement du monde. Au niveau économique, le BRICS veut renforcer son poids et mieux faire avancer son point de vue dans les négociations économiques internationales notamment au Groupe des 20, au FMI et à l'OMC. Lors du sommet du 14 avril en Chine, ils ont insisté sur la nécessité de réformer le Système monétaire international, de réviser la composition des Droits de tirage spéciaux. C’est également un puissant groupe d’intérêts qui se met en place pour tenter de redéfinir les règles internationales du jeu politique et du commerce. Si l’émergence de ce bloc a été une soupape pour plusieurs multinationales en quête de nouveaux marchés, elle a été une aubaine précieuse pour plusieurs pays moins avancés. Et depuis quelques années, les flux commerciaux entre pays émergents et pays en développement sont en constante hausse, dépassant même les niveaux des échanges avec les pays développés. Le développement du commerce avec les BRICS offre en effet la possibilité d’élargir les marchés à l’exportation et obtenir des importations moins coûteuses. Une dynamique qui casse la dépendance aux schémas Nord-Sud généralement issus de la colonisation. C’est donc là l’essentiel de l’influence réelle des BRICS sur le commerce et l’économie mondiale. Parce que toutes les perspectives d’évolution et de développement convergent vers ces espaces et que, malgré le risque réel de surchauffe avec l’inflation comme corollaire, ces territoires marquent un certain renouveau. Une nouvelle configuration géopolitique et l’établissement de nouvelles alliances, en attendant les prochaines mutations.
D'après le FMI, les BRIC devraient représenter, d'ici 2015, la moitié de la population mondiale (plus de trois milliards d'habitants), la moitié de la demande mondiale en capitaux et technologies et plus de 60 % de la croissance mondiale. Ce nouveau moteur de l'économie mondiale a pour caractéristique d'avoir des classes moyennes en pleine expansion, qui ont soif de consommation. La montée en puissance du BRICS pourrait permettre la restructuration complète de l'économie, du commerce et de la diplomatie. L’influence grandissante du BRICS ferait des propositions sur une réforme du système monétaire international.
L'émergence de ce groupe de pays en développement est le résultat de leurs efforts inlassables de développement autonome au cours des dernières décennies. Leurs expériences dans ce domaine, qu'elles aient été des réussites ou des échecs, seront sans aucun doute des leçons précieuses pour les autres pays en développement.
I. Particularité des Brics
Les différents paus constituant le BRICS sont des pays émergents et donc se situent dans une perspective developpementaliste entre les pays développés et les pays en dévellopement.
A. Par rapport aux pays Développés
Les BRICS se distinguent par leur rapide developpement sur le plan social, économique, vraisemblablement à celui des pays développés. Ces cinq pays présentent des dispositions ponctuelles: la Chine et l’Inde sont deux pays asiatiques en voie de développement ou pays à developpement moyen, la Russie est un pays émergent ou à développement humain élevé traversant l’Eurasie, tandis que le Brésil et l’Afrique du sud se trouvent respectivement en Amérique du sud et à l’extrémité sud de l’Afrique, le premier ayant un développement humain élevé et le second moyen. Il faut cependant noter que le BRICS a des particularités par rapport aux pays développés qui sont ceux qui ont un développemnt humain très élevé. Les cinq pays à développement humain les plus élevés sont notamment selon le rapport 2010 du PNUD, la Norvege, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les USA et l’Irlande, regroupant un IDH de 4,579 contre une valeur de 3,197 qui est celle de l’IDH corespondant aux BRICS qui occupent pur la plupart des positions meilleurs à celles de certains pays à IDH élevé, tels que la Chine qui est la deuxieme puissance économique mondiale, l’Inde la quatrième,le Brésil la septième, le Russie la sixième, l’Afrique du sud la 21e.
B. Par rapport aux pays sous-développés
Les pays sous développés peuvent être entendus comme les pays souffrant d’un retard dans l’industrialisation de leurs pays et manquant d’un accès aux conditions vitales nécessaires a un être humain pour pouvoir s’épanouir pleinement. C’est a la suite de ceci qu’il y’a une vingtaine d’années le PNUD a mis sur pied le classement des pays avec un IDH (actualise aujoud’hui avec l’IDHI) faible pour designer ces dits pays. Nous prendrons ici un écart comparatif entre 5 de ces pays (Cameroun, Burundi, Niger, république démocratique du Congo et Zimbabwe) et les pays membres du BRICS afin de voir les efforts qu’il leur reste à fournir pour pouvoir passer au pallier supérieur.
Ainsi au vu de ces dires et a la suite du président Truman l’on peut d’abord parler de l’accès aux soins de sante en parlant de l’espérance de vie ajuste aux inégalités qui est un critère qui montre si les populations se portent bien sur un plan sanitaire. Lorsque l’on voit par exemple l’indice d’espérance de vie dans les pays tels le Cameroun(0,379), le Burundi(0,259),le Niger (0,274), la RDC (0,209),le zimbabwe (0,281), l’on constate que les pertes en vies humaine dans ces cas a la naissance est entre 34,2 et 44,4 tandis que dans les pays tels le brésil (0,698) ,la fédération de Russie (0,661), l’Inde (0,483), la Chine(0,714) ou l’Afrique du sud (0, 353) les pertes se trouvent entre 11,5 et 16,6 sauf pour l’inde et l’Afrique Du sud respectivement 31,3 et 30,2. Cet écart conséquent nous ramène donc a voir qu’il existe encore un fossé sur ce plan entre les BRICS et ces pays mais cela pourrait s’expliquer hors mis pour les deux autres pays ou il faudrait rappeler qu’il ya un gros écart de classes (ce qui expliquerait surement leurs cas).
Sur un tout autre plan, celui de l’éducation, il faut signaler que nous pouvons émettre celui de l’alphabétisation de ces populations c'est-à-dire a quel niveau elles sont éduquées, si l’on prend le Cameroun (0,312) le Burundi (0,206), le Niger (0,109), la RDC (0,244), le zimbabwe(0,416) par rapport au brésil (0,470), la Russie (0,631), l’inde (0,255), la chine (0,453) et l’Afrique. Sud (0,259) ; ici même si l’écart n’est pas trop sensible c’est surtout a cause des masses de populations ou l’on constate qu’il ya une couche de la population riche qui est effectivement bien éduquée tandis que l’autre masse populaire ne fournit que peu d’individus arrivant au niveau quaternaire de l’éducation a proprement dit. Maintenant si nous prenons un plan économique nous constaterons au regard le l’indice sur le revenu par habitant adadpte aux inegalites qui est de (0,321) pour le Cameroun, (0,104) pour le Burundi, (0,173) pour le niger, (0,070) pour la RDC, (0,008) pour le Zimbabwe comparativement aux pays du brics ainsi qu’il suit Bresil (0,401), russie (0,616), inde (0,397), chine (0,412) et Af. Du sud (0,373) ,le bilan est contraste car en prenant au cas pour cas on se rend compte que le bresil ,la chine et l’af. Du sud depassent les 29° souvent superieures aux cas du zimbabwe , ceci veut donc dire que la consommation des menages et le revenu par habitant dans ces pays n’est pas tres different mais qu’une partie quand meme de la population possede des biens auxquelles l’autre ne pourrait acceder comme ce serait le cas dans les pays arabes ou la plu^part de l’argent va generalement au sultan, ce qui fausserait considerablement les resultats.
II. PERSPECTIVES DU BRICS
A. Le BRICS avant l’entrée de l’Afrique du sud
BRIC est le terme associant le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Il est apparu en 2003 lors d’une thèse de la banque d’investissement Goldman Sachs. Ce rapport cherchait à montrer que comme perspectives, l’économie de ces quatre pays va rapidement se développer et aller en 2050 jusqu’à devancer les principales puissances économiques actuelles, à savoir les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne En effet, les BRIC ont les perspectives de croissance économique les plus élevées pour le XXIème siècle, c’est pourquoi ils aspirent à devenir des puissances mondiales. Ils représentent déjà 43% de la population mondiale et ont un taux de croissance deux fois plus élevé que le reste du monde et qui, selon les prévisions de spécialistes économiques domineront l’économie mondiale d'ici 50 ans. Brésil, Russie, Inde, Chine : quatre géants qui se répartiront - dans l'ordre - produits agricoles et matières premières, énergie, produits manufacturés et services. Mais il ne faut pas omettre des marchés émergents, qui combleront leurs immenses besoins avec des produits avant tout fonctionnels.
Cette montée en puissance de ces pays, que l’on peut qualifier de NPI, est surtout due à l’internationalisation des échanges. En effet, la création du GATT en 1947 puis de l’OMC en 1995 est au bénéfice de ces puissances, ces deux instances ayant pour but d’éliminer toute entraveaulibre-échange.
Par exemple, en Chine, 20 millions de personnes achèteront leur première voiture d'ici 2015. L’Inde, quant à elle, est appelée à devenir l’une des quatre premières de l’économie mondialed’iciunevingtained’années.
B. Perspectives du BRICS après l’entrée de l’Afrique du sud
Le groupe BRICS, qui fait partie des structures permettant l'interaction Sud-Sud, fournira de grandes opportunités pour le développement économique de l'Afrique du Sud, a déclaré le président sud-africain Jacob Zuma " 2011 doit être une année de création d'emplois à travers la réforme et la croissance économiques pour l'Afrique du Sud" a déclaré le président dans son discours adressé à la nation en février dernier.
L'adhésion de l'Afrique du Sud au groupe BRICS aidera le pays à réaliser cet objectif. Le groupe offre un "grand marché lucratif pour les marchandises et services sud-africains" et "nombre d'opportunités" pour la politique industrielle et la croissance économique du pays, a noté le président Zuma durant l'interview, "nous encouragerons activement le commerce et l'investissement pour promouvoir l'industrialisation et la création d'emplois".
L'Afrique du Sud a su coopérer avec les autres partenaires du BRICS dans les domaines tels que la finance, l'agriculture, la justice, le commerce et les échanges universitaires. "De nouveaux domaines de coopération au sein du BRICS doivent être explorés, notamment en matière de sciences et technologies, culture, sport, changement climatique et énergie. Le champ est très large pour coopérer sur divers projets dans le cadre des structures du BRICS", a noté le président.
En plus de l'aspect économique, le BRICS, avec le Mouvement des non-alignés et le G-77, est important pour l'interaction Sud-Sud, en particulier dans le cadre de l'ONU, a-t-il ajouté.
Les membres du BRICS ont collaboré et continueront à collaborer dans les organisations internationales comme l'ONU, le G-20 et le Forum de dialogue IBSA (Inde, Brésil, Afrique du Sud), selon lui.
Tous les membres du BRICS sont membres permanents ou non permanents du Conseil de sécurité, ce qui est positif pour renforcer la coopération sur des sujets d'intérêt commun.
Un sommet BRICS s’est tenu le 14 avril à Sanya, dans le sud de la Chine, avec la participation de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, du président russe Dimitri Medvedev, du Premier ministre indien Manmohan Singh, du président chinois Hu Jin tao et du président sud-africain Jacob Zuma.
Les participants à la rencontre ont ainsi pu échanger leurs points de vue sur la situation internationale, et sur des questions économiques, financières et de développement, et discuter de leur future coopération
Cependant, certifier que le groupe BRICS sera au sommet de l’économie mondiale à l’horizon 2050 serait un peu prématuré car, certes ces pays émergents que sont le Bresil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud connaissent une croissance économique d’envergure mais il faut quand même se poser la question de savoir si la tache sera facile pour eux d’imposer des prévisions et des objectifs qui sont en complète rupture avec un monde, qui est aujourd'hui, dominé par l'Occident et les USA qui veulent garder leur hégémonie. Et dans la même lancée, nous ne pouvons pas omettre l’existence d’autres pays émergents qui rentrent dans la course pour s’imposer comme puissance économique.
Conclusion :
Rendus au terme de notre étude sur les BRICS, nous pouvons dire que c’est un groupe formé effectivement de la Russie, de la Chine, du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du sud. Elle est une organisation politique internationale informelle regroupant (le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) née il y a quelque 8 années. Elle est en passe de devenir une nouvelle puissance mondiale. Les cinq pays formant le BRICS luttent pour l'avènement d'une nouvelle architecture financière mondiale en l'influençant très significativement. C'est le message que le BRICS a fait passer lors de son dernier sommet tenu dans la ville de Sanya (Hainan), dans le sud de Chine, au cours duquel il a renforcé la voix des économies émergentes sur l'ordre économique et financier mondial. Ce sommet a permis de booster la coopération au sein du bloc dans divers domaines et a renouvelé les appels à réformer le système monétaire et financier mondial datant de l'ère de la Seconde Guerre mondiale, et à la fin éventuelle du long règne du dollar américain comme monnaie de réserve du monde. Nous pouvons également dire que ce groupe permet aux pays sous-développés d’avoir un lieur d’espoir dans la mesure où les choses peuvent changer du jour au lendemain, qu’il suffit d’y croire et de travailler pour y arriver tout en réprimant l’endocolonisation.
REDIGE PAR:
- Djouwa Yves - Chunke Gwendoline
- Fitngo Novice -MambouKelly
- Takeugne Brice - Pondi paul
- Nya ngono Yvette
- Mbono Bertrand
- Mbakop stephanie
- Shanda Angela
- Akam Franck
Introduction
I. Qu’est-ce-que les BRICS
A. Historique de l’émergence des BRICS
B. L’organisation des BRICS
II. Particularité des BRICS
A. Par rapport aux pays développés
B. Par rapport aux pays sous-développés
III. Perspectives
A. Le BRICS avant l’entrée de l’Afrique du sud
B. Perspectives du BRICS après l’entrée de l’Afrique du sud
Conclusion
Introduction :
Le nouvel ordre économique constaté depuis les années 70 avec les chocs pétroliers a vu des économies autrefois à genoux se lever et se hisser au niveau des grandes puissances mondiales. Ce dépassement économique des pays autrefois sous-développés s’est effectué sur plusieurs plans et à travers plus de trois décennies qui vont consacrer pour certains l’entrée dans le cercle des pays aux économies émergentes. L’on voit dès lors apparaitre ici ces nouveaux pays industrialisés ou pays émergents tels que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud, qui ont en Quarante ans environ effectués une ascension fulgurante qui va leur valoir le sigle BRICS, bien que certains de ses membres fussent déjà des puissances mondiales à l’instar de la Russie. Quelle est donc cette organisation qui porte le nom de BRICS ? Afin de comprendre ce que sont vraiment les BRICS il s’agira pour nous dans un premier plan de présenter les conditions de leur émergence ainsi que leur structure, dans un deuxième temps de faire ressortir leurs particularités notamment face aux pays développés et d’autre part face aux pays sous-développés, et enfin dans un troisième temps nous essayerons de faire des perspectives quant à l’avenir des BRICS.
I. Qu’est ce que les BRICS
Le BRICS est une organisation constitué du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du sud.
A. Contexte historique de l’émergence des BRICS
Le Brésil est la troisième économie des BRIC et la principale puissance économique du continent sud américain. La libéralisation de l'économie brésilienne s'est effectuée au rythme de la libéralisation de l'économie mondiale comme en témoigne l'adhésion du Brésil à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et le développement rapide des firmes multinationales brésiliennes dans les productions primaires (agriculture, énergie) mais aussi dans les productions industrielles (aéronautique). Le Brésil se distingue par une forte croissance marquée par une hausse des inégalités entre les groupes sociaux et entre les régions.
La Russie est en déclin démographique depuis plusieurs décennies, et contrairement aux autres pays, son poids industriel est également déclinant. Mais elle reste la superpuissance militaire la plus importante après les États-Unis. Son poids est beaucoup lié à ses riches ressources énergétiques et minières (gaz, pétrole, uranium). C’est à la fois le plus développé des BRIC (la Russie a un des niveaux d'alphabétisation des adultes le plus élevé au monde) mais aussi le plus fragile tant du point de vue économique, compte tenu de la faible diversification de sa structure productive que du point de vue démographique. Il semblerait donc que la Russie reste ce "colosse aux pieds d'argile".
L'Inde reste le pays des paradoxes. C'est le pays le moins développé des BRIC mais avec une répartition des revenus la moins inégalitaire. C'est le futur pays le plus peuplé de la planète (sa population dépassera celle de la Chine en 2020) mais le développement humain de toute la population reste problématique. C'est un pays dont la majorité de la population est rurale mais qui s'imposent dans la mondialisation via les grands centres urbains spécialisés dans les industries et les activités des services destinés à l’exportation.
En moins de trois décennies, la Chine est devenue l'une des principales puissances économiques mondiales. Cette croissance spectaculaire (les taux de progression du Produit Intérieur Brut ont souvent dépassé les 10% par an) est essentiellement basée sur l'exportation de biens de grande consommation à bas prix. La "nation commerçante" n'est pas qu'une puissance économique, elle s'impose aussi comme puissance financière, militaire et culturelle.
BRICS (anciennement le BRIC) est un acronyme anglais qui désigne le groupe de pays formé par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud (South Africa). Très peu utilisé, l'équivalent français de l'acronyme anglais est l’ABRIC (Afrique du Sud – Brésil – Russie – Inde – Chine) ou encore BRICA. Les cinq pays constituant les BRICS sont pour la plupart considérés comme des grandes puissances, ils sont respectivement les huitième, douzième, onzième, deuxième et vingt-septième puissances économique mondiale. Ils comptent 40% de la population mondiale et, en 2015, ils devraient assurer 61 % de la croissance mondiale selon le FMI. C'est dire si ces pays sont actuellement économiquement attractifs, et si l'entrée au club intéresse de nombreux pays notamment : le Mexique, la Corée du sud ou même la Turquie.
« Les BRIC sont des pays à forte croissance, dont, au début du XXIe siècle, le poids dans l’économie mondiale augmente. Ce terme est apparu pour la première fois en 2001 dans une note de Jim O'Neill, économiste de la banque d'investissement Goldman Sachs et a été repris en 2003 dans un rapport publié par deux économistes de la même banque. Ce rapport tendait à montrer que l’économie des pays du groupe BRIC allait rapidement se développer ; le PIB total des BRIC devrait égaler en 2040 celui du G6(les États-Unis, le Japon, le Royaume uni, l’Allemagne, la France et l’Italie).
Regroupés, les BRIC pourraient faire contrepoids au G8 (dont la Russie fait pourtant déjà partie.» « Les arguments soutenant cette étude sont que ces économies ont adopté l’économie de marché, et ont engagé les réformes leur permettant de s'intégrer dans l’économie mondiale, notamment l’éducation, l’investissement direct à l’étranger(IDE), la création d'entreprise. » Depuis sa création les BRICS ont déjà eu environ 3 sommets :
• Le premier sommet des pays BRIC a eu lieu le 16 juin 2009 à Iekaterinbourg en Russie.
• Le second sommet a lieu le 16 avril 2010 à Brasilia, au Brésil. Ces deux rencontres témoignent d'une institutionnalisation des sommets des BRIC et participe ainsi à la formation d'une « nouvelle réalité géopolitique ».
• Le 14 avril 2011, le troisième sommet du BRIC, qui a lieu à Sanya (Hainan), en Chine, sera aussi le premier sommet du BRICS. En effet, le BRIC modifia son format de type G-4 à G-5, avec l'adhésion officielle de l'Afrique du Sud. Ainsi, cette adhésion donne non seulement naissance au BRICS mais fait également disparaître le « Triangle Brésil - Inde - Afrique du Sud » qui fusionne alors au sein du présent BRICS.
En dépit de résultats économiques moins bons que ceux des pays susmentionnés, l'Afrique du Sud, avec 3 % de croissance en 2010, a donc réussi à se faire reconnaître, au niveau international, comme principale puissance émergente africaine.
Toutefois les BRICS ont une organisation politique, économique, et sociale qui leur est propre ; ajouter à une philosophie particulière.
B. les activités du BRICS
Pour les pays membres, le BRICS est avant tout une entité politique, ce qui reflète le besoin objectif d’une structure mondiale plus diversifiée et moins centrée sur l’Occident. D’ailleurs, c’est ce dont a récemment parlé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov: « il s’agit avant tout d’une alliance géopolitique ». Les Etats qui forment le BRICS entendent s'émanciper de la tutelle d'une communauté internationale en voulant présenter un autre langage et en accédant à un statut plus avantageux dans le monde. Ils forment l'alliance de pays très différents et pas toujours amicaux, mais mus par la même idée, à savoir que le monde change. Il est possible d'accélérer le changement en unissant les efforts lorsque c'est possible. Plusieurs raisons motivent les pays du BRICS à s'unir dans cette structure.
1- Les agissements du BRICS dans le monde
Le sentiment largement répandu que le système des institutions mondiales ne correspond pas aux processus réels du XXIe siècle et que la réforme reste toujours théorique. La nécessité de chercher des approches véritablement nouvelles du règlement des problèmes globaux est évidente. Les cinq pays estiment que le discours mondial est pratiquement monopolisé par l'Occident. Non seulement cela ne correspond pas à la disposition des forces économiques et même politiques, mais également empêche de trouver de nouvelles solutions qui pourraient naître seulement en élargissant la discussion. Les cinq pays sont conscients des limites de leurs efforts pour améliorer leur propre influence et leur poids dans l'arène internationale, en agissant seulement dans le cadre des structures existantes. On pourrait dire que le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud cherchent des moyens de renforcer leurs positions dans le processus de formation du futur ordre mondial. Le fait qu'ils représentent toutes les régions importantes du monde justifie d'autant plus leurs aspirations. Le BRICS ambitionne de s'ériger en club politique des pays émergents, tant au niveau de la politique internationale qu'à celui de l'économie, quoique n'ayant pas de forte politique étrangère bien définie, il existe certains points communs, comme l'équilibre des relations internationales avec les États-Unis. La Russie, la Chine et l'Inde ont toujours pratiqué une politique d'indépendance envers les États-Unis. La nouveauté dans le BRICS, est que le Brésil, lui aussi, à rejoint le " club " des pays critiques envers la politique américaine. L'un des actes fondateurs de la politique du BRICS est la non-reconnaissance du Kosovo. En effet, aucun des membres n'a reconnu le Kosovo jusqu'à présent, alors que Washington pratique un lobbying important pour la reconnaissance de l'ex-république. Le BRICS s'est aussi opposé aux interventions armées en Libye et en Côte d'Ivoire. Tous membres actuels du Conseil de Sécurité, ces pays se sont abstenus lors du vote de la résolution sur la Libye. Le BRICS veut ancrer sa philosophie des relations internationales, une façon de donner un autre son de cloche dans des dossiers politiques, économiques internationaux. La participation de l’Afrique du Sud est un « ajout important » au forum original du BRIC, non seulement en raison de l’importance de l’Afrique du Sud, mais également parce qu’il implique une nouvelle dimension de la coopération, au regard du développement et des bouleversements actuels en Afrique.
Pékin souhaiterait que des stratégies communes soient déterminées entre les BRICS dans la perspective de la réforme du système monétaire au G20 et propose une coopération plus étroite dans des domaines d'intérêt commun, comme la santé publique et le changement climatique. Plusieurs chercheurs chinois comme le très influent Yang Jiemian, président de l'Institut d'études internationales de Shanghai, vont plus loin et proposent que les BRICS mettent en place un mécanisme de management des crises qui permette de répondre à d'éventuelles frictions internationales, en pensant particulièrement à l'intervention militaire en Libye, à laquelle les BRICS ont répondu par ordre dispersé. Les membres du BRICS, en tant que représentants des pays en développement, ont joué un rôle irremplaçable dans la résolution des problèmes économiques et financiers mondiaux. L'augmentation du nombre de représentants et de voix au sein du FMI et de la Banque mondiale au profit de certains pays émergents souligne cette évolution. L'ascension des pays émergents devrait participer à la mise en place d'un ordre politique et économique international plus juste et plus raisonnable. Les pays du BRICS qui représentent 40% de la population mondiale et presque 20% de l'économie mondiale veulent avoir un rôle plus important dans les affaires mondiales. Depuis la crise financière mondiale, l'influence des pays du BRICS a augmenté, en particulier celle de la Chine.
2- Les influences du BRICS dans le monde
L'influence la plus importante qu'ont les pays émergents, notamment les BRICS, sur le monde est leur participation à l'effort global de bonne gouvernance. L'ascension constante des pays en développement, par exemple ceux du groupe des BRICS, marque un changement significatif du paysage économique et politique mondial et devrait avoir un large impact sur le développement du monde. Au niveau économique, le BRICS veut renforcer son poids et mieux faire avancer son point de vue dans les négociations économiques internationales notamment au Groupe des 20, au FMI et à l'OMC. Lors du sommet du 14 avril en Chine, ils ont insisté sur la nécessité de réformer le Système monétaire international, de réviser la composition des Droits de tirage spéciaux. C’est également un puissant groupe d’intérêts qui se met en place pour tenter de redéfinir les règles internationales du jeu politique et du commerce. Si l’émergence de ce bloc a été une soupape pour plusieurs multinationales en quête de nouveaux marchés, elle a été une aubaine précieuse pour plusieurs pays moins avancés. Et depuis quelques années, les flux commerciaux entre pays émergents et pays en développement sont en constante hausse, dépassant même les niveaux des échanges avec les pays développés. Le développement du commerce avec les BRICS offre en effet la possibilité d’élargir les marchés à l’exportation et obtenir des importations moins coûteuses. Une dynamique qui casse la dépendance aux schémas Nord-Sud généralement issus de la colonisation. C’est donc là l’essentiel de l’influence réelle des BRICS sur le commerce et l’économie mondiale. Parce que toutes les perspectives d’évolution et de développement convergent vers ces espaces et que, malgré le risque réel de surchauffe avec l’inflation comme corollaire, ces territoires marquent un certain renouveau. Une nouvelle configuration géopolitique et l’établissement de nouvelles alliances, en attendant les prochaines mutations.
D'après le FMI, les BRIC devraient représenter, d'ici 2015, la moitié de la population mondiale (plus de trois milliards d'habitants), la moitié de la demande mondiale en capitaux et technologies et plus de 60 % de la croissance mondiale. Ce nouveau moteur de l'économie mondiale a pour caractéristique d'avoir des classes moyennes en pleine expansion, qui ont soif de consommation. La montée en puissance du BRICS pourrait permettre la restructuration complète de l'économie, du commerce et de la diplomatie. L’influence grandissante du BRICS ferait des propositions sur une réforme du système monétaire international.
L'émergence de ce groupe de pays en développement est le résultat de leurs efforts inlassables de développement autonome au cours des dernières décennies. Leurs expériences dans ce domaine, qu'elles aient été des réussites ou des échecs, seront sans aucun doute des leçons précieuses pour les autres pays en développement.
I. Particularité des Brics
Les différents paus constituant le BRICS sont des pays émergents et donc se situent dans une perspective developpementaliste entre les pays développés et les pays en dévellopement.
A. Par rapport aux pays Développés
Les BRICS se distinguent par leur rapide developpement sur le plan social, économique, vraisemblablement à celui des pays développés. Ces cinq pays présentent des dispositions ponctuelles: la Chine et l’Inde sont deux pays asiatiques en voie de développement ou pays à developpement moyen, la Russie est un pays émergent ou à développement humain élevé traversant l’Eurasie, tandis que le Brésil et l’Afrique du sud se trouvent respectivement en Amérique du sud et à l’extrémité sud de l’Afrique, le premier ayant un développement humain élevé et le second moyen. Il faut cependant noter que le BRICS a des particularités par rapport aux pays développés qui sont ceux qui ont un développemnt humain très élevé. Les cinq pays à développement humain les plus élevés sont notamment selon le rapport 2010 du PNUD, la Norvege, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les USA et l’Irlande, regroupant un IDH de 4,579 contre une valeur de 3,197 qui est celle de l’IDH corespondant aux BRICS qui occupent pur la plupart des positions meilleurs à celles de certains pays à IDH élevé, tels que la Chine qui est la deuxieme puissance économique mondiale, l’Inde la quatrième,le Brésil la septième, le Russie la sixième, l’Afrique du sud la 21e.
B. Par rapport aux pays sous-développés
Les pays sous développés peuvent être entendus comme les pays souffrant d’un retard dans l’industrialisation de leurs pays et manquant d’un accès aux conditions vitales nécessaires a un être humain pour pouvoir s’épanouir pleinement. C’est a la suite de ceci qu’il y’a une vingtaine d’années le PNUD a mis sur pied le classement des pays avec un IDH (actualise aujoud’hui avec l’IDHI) faible pour designer ces dits pays. Nous prendrons ici un écart comparatif entre 5 de ces pays (Cameroun, Burundi, Niger, république démocratique du Congo et Zimbabwe) et les pays membres du BRICS afin de voir les efforts qu’il leur reste à fournir pour pouvoir passer au pallier supérieur.
Ainsi au vu de ces dires et a la suite du président Truman l’on peut d’abord parler de l’accès aux soins de sante en parlant de l’espérance de vie ajuste aux inégalités qui est un critère qui montre si les populations se portent bien sur un plan sanitaire. Lorsque l’on voit par exemple l’indice d’espérance de vie dans les pays tels le Cameroun(0,379), le Burundi(0,259),le Niger (0,274), la RDC (0,209),le zimbabwe (0,281), l’on constate que les pertes en vies humaine dans ces cas a la naissance est entre 34,2 et 44,4 tandis que dans les pays tels le brésil (0,698) ,la fédération de Russie (0,661), l’Inde (0,483), la Chine(0,714) ou l’Afrique du sud (0, 353) les pertes se trouvent entre 11,5 et 16,6 sauf pour l’inde et l’Afrique Du sud respectivement 31,3 et 30,2. Cet écart conséquent nous ramène donc a voir qu’il existe encore un fossé sur ce plan entre les BRICS et ces pays mais cela pourrait s’expliquer hors mis pour les deux autres pays ou il faudrait rappeler qu’il ya un gros écart de classes (ce qui expliquerait surement leurs cas).
Sur un tout autre plan, celui de l’éducation, il faut signaler que nous pouvons émettre celui de l’alphabétisation de ces populations c'est-à-dire a quel niveau elles sont éduquées, si l’on prend le Cameroun (0,312) le Burundi (0,206), le Niger (0,109), la RDC (0,244), le zimbabwe(0,416) par rapport au brésil (0,470), la Russie (0,631), l’inde (0,255), la chine (0,453) et l’Afrique. Sud (0,259) ; ici même si l’écart n’est pas trop sensible c’est surtout a cause des masses de populations ou l’on constate qu’il ya une couche de la population riche qui est effectivement bien éduquée tandis que l’autre masse populaire ne fournit que peu d’individus arrivant au niveau quaternaire de l’éducation a proprement dit. Maintenant si nous prenons un plan économique nous constaterons au regard le l’indice sur le revenu par habitant adadpte aux inegalites qui est de (0,321) pour le Cameroun, (0,104) pour le Burundi, (0,173) pour le niger, (0,070) pour la RDC, (0,008) pour le Zimbabwe comparativement aux pays du brics ainsi qu’il suit Bresil (0,401), russie (0,616), inde (0,397), chine (0,412) et Af. Du sud (0,373) ,le bilan est contraste car en prenant au cas pour cas on se rend compte que le bresil ,la chine et l’af. Du sud depassent les 29° souvent superieures aux cas du zimbabwe , ceci veut donc dire que la consommation des menages et le revenu par habitant dans ces pays n’est pas tres different mais qu’une partie quand meme de la population possede des biens auxquelles l’autre ne pourrait acceder comme ce serait le cas dans les pays arabes ou la plu^part de l’argent va generalement au sultan, ce qui fausserait considerablement les resultats.
II. PERSPECTIVES DU BRICS
A. Le BRICS avant l’entrée de l’Afrique du sud
BRIC est le terme associant le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Il est apparu en 2003 lors d’une thèse de la banque d’investissement Goldman Sachs. Ce rapport cherchait à montrer que comme perspectives, l’économie de ces quatre pays va rapidement se développer et aller en 2050 jusqu’à devancer les principales puissances économiques actuelles, à savoir les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne En effet, les BRIC ont les perspectives de croissance économique les plus élevées pour le XXIème siècle, c’est pourquoi ils aspirent à devenir des puissances mondiales. Ils représentent déjà 43% de la population mondiale et ont un taux de croissance deux fois plus élevé que le reste du monde et qui, selon les prévisions de spécialistes économiques domineront l’économie mondiale d'ici 50 ans. Brésil, Russie, Inde, Chine : quatre géants qui se répartiront - dans l'ordre - produits agricoles et matières premières, énergie, produits manufacturés et services. Mais il ne faut pas omettre des marchés émergents, qui combleront leurs immenses besoins avec des produits avant tout fonctionnels.
Cette montée en puissance de ces pays, que l’on peut qualifier de NPI, est surtout due à l’internationalisation des échanges. En effet, la création du GATT en 1947 puis de l’OMC en 1995 est au bénéfice de ces puissances, ces deux instances ayant pour but d’éliminer toute entraveaulibre-échange.
Par exemple, en Chine, 20 millions de personnes achèteront leur première voiture d'ici 2015. L’Inde, quant à elle, est appelée à devenir l’une des quatre premières de l’économie mondialed’iciunevingtained’années.
B. Perspectives du BRICS après l’entrée de l’Afrique du sud
Le groupe BRICS, qui fait partie des structures permettant l'interaction Sud-Sud, fournira de grandes opportunités pour le développement économique de l'Afrique du Sud, a déclaré le président sud-africain Jacob Zuma " 2011 doit être une année de création d'emplois à travers la réforme et la croissance économiques pour l'Afrique du Sud" a déclaré le président dans son discours adressé à la nation en février dernier.
L'adhésion de l'Afrique du Sud au groupe BRICS aidera le pays à réaliser cet objectif. Le groupe offre un "grand marché lucratif pour les marchandises et services sud-africains" et "nombre d'opportunités" pour la politique industrielle et la croissance économique du pays, a noté le président Zuma durant l'interview, "nous encouragerons activement le commerce et l'investissement pour promouvoir l'industrialisation et la création d'emplois".
L'Afrique du Sud a su coopérer avec les autres partenaires du BRICS dans les domaines tels que la finance, l'agriculture, la justice, le commerce et les échanges universitaires. "De nouveaux domaines de coopération au sein du BRICS doivent être explorés, notamment en matière de sciences et technologies, culture, sport, changement climatique et énergie. Le champ est très large pour coopérer sur divers projets dans le cadre des structures du BRICS", a noté le président.
En plus de l'aspect économique, le BRICS, avec le Mouvement des non-alignés et le G-77, est important pour l'interaction Sud-Sud, en particulier dans le cadre de l'ONU, a-t-il ajouté.
Les membres du BRICS ont collaboré et continueront à collaborer dans les organisations internationales comme l'ONU, le G-20 et le Forum de dialogue IBSA (Inde, Brésil, Afrique du Sud), selon lui.
Tous les membres du BRICS sont membres permanents ou non permanents du Conseil de sécurité, ce qui est positif pour renforcer la coopération sur des sujets d'intérêt commun.
Un sommet BRICS s’est tenu le 14 avril à Sanya, dans le sud de la Chine, avec la participation de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, du président russe Dimitri Medvedev, du Premier ministre indien Manmohan Singh, du président chinois Hu Jin tao et du président sud-africain Jacob Zuma.
Les participants à la rencontre ont ainsi pu échanger leurs points de vue sur la situation internationale, et sur des questions économiques, financières et de développement, et discuter de leur future coopération
Cependant, certifier que le groupe BRICS sera au sommet de l’économie mondiale à l’horizon 2050 serait un peu prématuré car, certes ces pays émergents que sont le Bresil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud connaissent une croissance économique d’envergure mais il faut quand même se poser la question de savoir si la tache sera facile pour eux d’imposer des prévisions et des objectifs qui sont en complète rupture avec un monde, qui est aujourd'hui, dominé par l'Occident et les USA qui veulent garder leur hégémonie. Et dans la même lancée, nous ne pouvons pas omettre l’existence d’autres pays émergents qui rentrent dans la course pour s’imposer comme puissance économique.
Conclusion :
Rendus au terme de notre étude sur les BRICS, nous pouvons dire que c’est un groupe formé effectivement de la Russie, de la Chine, du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du sud. Elle est une organisation politique internationale informelle regroupant (le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) née il y a quelque 8 années. Elle est en passe de devenir une nouvelle puissance mondiale. Les cinq pays formant le BRICS luttent pour l'avènement d'une nouvelle architecture financière mondiale en l'influençant très significativement. C'est le message que le BRICS a fait passer lors de son dernier sommet tenu dans la ville de Sanya (Hainan), dans le sud de Chine, au cours duquel il a renforcé la voix des économies émergentes sur l'ordre économique et financier mondial. Ce sommet a permis de booster la coopération au sein du bloc dans divers domaines et a renouvelé les appels à réformer le système monétaire et financier mondial datant de l'ère de la Seconde Guerre mondiale, et à la fin éventuelle du long règne du dollar américain comme monnaie de réserve du monde. Nous pouvons également dire que ce groupe permet aux pays sous-développés d’avoir un lieur d’espoir dans la mesure où les choses peuvent changer du jour au lendemain, qu’il suffit d’y croire et de travailler pour y arriver tout en réprimant l’endocolonisation.
REDIGE PAR:
- Djouwa Yves - Chunke Gwendoline
- Fitngo Novice -MambouKelly
- Takeugne Brice - Pondi paul
- Nya ngono Yvette
- Mbono Bertrand
- Mbakop stephanie
- Shanda Angela
- Akam Franck
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