Introduction
La
geopolitique est un terme inventé par le Suedois Rudollf Kjeller (1846-1922)
qui dans un article paru en 1901 la definit comme etant « L’etude de l’Etat comme s’il s’agissait d’un etre vivant ».
Cette definition a connu une eveolution compte tenu des rapports de fluctuation
des relations qu’entretiennent les Etats entre eux . Aujourd’hui on peut
definir la geopolitique comme l’etude de
la volonte de puissance et son expression des Etats non seulement mais de tous
les autres acteurs politiques. Elle aussi est l’étude
des rapports entre les données géographiques naturelles et la politique des
Etats. Cette implication de la géographie dans la politique justifie à plus
d’un titre, l’orientation des politiques nationales et étrangères des
Etats. De nombreuses raisons sont
généralement évoquées pour expliquer un
conflit opposant deux Etats. Dans le cas du sujet soumit à notre étude à savoir le conflit Indo-pakistanais la
décolonisation apparait de prime abord comme la conséquence principale du
différend entre l’Inde et le Pakistan longtemps vécus ensemble sans heurts
depuis des décennies jusqu’à la fin de la colonisation et la partition de
l’Inde en 1947. Parti des deux Etats ce conflit s’est progressivement
généralisé en s’internationalisant tout en mettant au-devant de la scène des
acteurs de grandes envergures notamment les Etats unies, l’Union
Soviétique(Russie), la Chine et même de l’union Européenne. En effet, ce
conflit semble être l’objet de toutes les attentions tant régionales qu’internationales
qu’on est tenté de se poser les questions de savoirs, quels sont les bases géopolitiques existant entre l’Inde et le Pakistan ? En quoi
consistent les relations entre ces deux Etats ? Quels sont les enjeux et
les rôles joués par les autres acteurs intervenant dans ce conflit ?
Mieux comprendre ces épineuses réflexions reviendrait à y répondre en adoptant
la méthode de François Thual qui consiste « à
Identifier les acteurs, analyser leurs motivations, décrire leurs intentions,
repérer les alliances en gestations ou au contraire en voie de
déconstructions tant sur le niveau
local, régional, continentale ou international ».
Ainsi nous procédons dans une première partie à
l’analyse des sources de ce conflit à travers la présentation et le rappel
historique (I) puis dans une deuxième partie ressortir les facteurs explicatifs
de ce conflit (II) ensuite nous présenterons les différentes phases de guerres
depuis 1947 jusqu‘à 1972 (III). Enfin narrer la forme contemporaine du conflit
qui fait de la région du Cachemire un haut lieu du terrorisme(IV)
I.
Background du conflit
indo-pakistanais
La compréhension des relations
tumultueuses qui lient l’Inde à son voisin le Pakistan n’est pas chose facile
car depuis 64 ans, ces deux puissances nucléaires s’affrontent sans relâche.
Aussi pensons-nous que leur situation géographique joue un rôle déterminant
dans l’enracinement de ces tensions qui semblent se traduisent au fil du temps
en une haine séculaire[1].
C’est pourquoi, il nous semble important d’amorcer ce travail à partir d’une
présentation géographique de ces principaux acteurs et leurs différents
terrains d’expérimentation (A). Ceci afin de poser par la suite les bases
historiques de ladite haine (B).
A. Présentation géographique
Si l’Inde et le Pakistan se
trouvent être les principaux acteurs d’un conflit qui n’en finit pas, il est
cependant important de constater que depuis 1948, les deux pays ne s’affrontent
point sur leurs sols respectifs. C’est pourquoi, en plus de situer
géographiquement l’Inde et le Pakistan (1), le Bangladesh et le Cachemire (2),
terrains des différentes opérations feront également l’objet d’une
présentation.
1. Inde et le Pakistan
Géographiquement, l’Inde et
le Pakistan se situent en Asie du Sud et sont tous deux issus de l’Empire
britannique des Indes[2]. En
1998, les deux pays formaient une population d’à peu près 1,1 milliard d’âmes
dont environ 969,7 millions pour l’Inde et constituaient une superficie de
4.083.690 km2 soit80.5% appartenant à l’Inde[3].
Sur le plan sociologique,
les deux puissances constituent une mosaïque culturelle. Tandis que le Pakistan
se définit comme un Etat religieux donc la religion est l’Islam, l’Inde quant à
elle est un Etat laïc au sein duquel cohabitent tant bien que mal musulmans,
hindous, et d’autres petites religions. Leurs sous-sols et sols respectifs
offrent une diversité de richesses au rang desquelles figurent le blé, le riz,
le maïs, les arachides, le soja, le sucre, le thé, le gaz naturel, l’aluminium,
le fer, l’acier, etc.[4]
2.
Le Cachemire et le Bangladesh
Tout comme les deux pays
précédant, le Bangladesh et le Cachemire sont des territoires d’Asie du Sud à
la seule différence qu’ils ne sont directement pas liés entre eux. Tandis que
le Cachemire est situé entre l’Inde (au Nord) et le Pakistan (à l’Est)[5], le
Bangladesh est quant à lui limitrophe à l’Inde et située à sa frontière Est.
Le Bangladesh est un territoire
de 144.000 km2 pour une population d’environ 122 millions[6]. Sa
richesse naturelle est diversifiée (électricité, coton, ciment, textiles, blé,
riz, arachide, sucre, etc.). En 1998, il
se trouve être le 4e producteur mondial de riz et sa production à
lui seul représente les 5% de la production mondiale[7].
Le Cachemire est d’un point de
vue géopolitique, « le crible où apparaît l’enlisement de la démocratie
indienne dans une sale guerre. Et le révélateur des stratégies risquées du
Pakistan, qui hésite à répondre depuis sa naissance, à la question fondatrice:
quel Islam pour quelle nation?[8]».Il
est donc le haut lieu de toutes les tensions entre l’Inde et le Pakistan et son
statut de non Etat ne contribue qu’à embellir le théâtre des opérations. Le
territoire du Jammu-Cachemire est, une vieille blessure de guerre[9]. Pour
la majeure partie de son histoire, le Jammu-Cachemire était un endroit calme où
régnait la paix et l’harmonie, et ce, entre les différentes religions et les
peuples qui habitaient la vallée. Or, à
partir de 1586, date à laquelle l’empereur Moghol Akbar a repris le pouvoir, la
situation sociale et politique a été grandement affectée par la tyrannie de ce
dernier avec une violence gratuite et des persécutions dirigées spécifiquement
pour des motifs religieux. Cette politique de persécution provoque en 1833 la
disparition des ¾ de la population qui était majoritairement constituée de
musulmans (94%)[10].
C’est donc il y a quelques centaines d’années, et bien avant la formation de
l’Inde et du Pakistan moderne que les problèmes profonds de l’Etat du Cachemire
tirent possiblement leurs origines. Peut-être que s’il n’avait pas été un
territoire tampon entre l’Inde, le Pakistan et même la Chine, il aurait connu
une histoire différente.
B.
Rappel historique des relations
indo-pakistanaise avant 1948
Les relations
indo-pakistanaises sont riches de revirement et de rebondissement dans
l’espace temps. Cependant, nous pouvons globalement les situer sur deux
periodes. Il s’agit notamment de la periode avant 1947 caracterisee par un calme et une harmonie apparente (1).
Et la partition qui marque le plus grand divorse de l’histoire des nations[11]
(2).
1.
La periode preindependance
La période qui précède
l’indépendance de l’empire des Indes britanniques est marquée par un calme
apparent entre les différents peuples qui le constituent. Parmi ces différents
constituants, figurent en bonne place le futur Pakistan, l’Inde et près de 562
micros Etats princiers indépendants[12].
L’inde britannique était une mosaïque de races et d’ethnies disparates aux
langues foisonnantes (225 environ) et inintelligibles d’un groupe à l’autre,
une société divisée par les cultes séparées et parfois violement hostiles. Bref
cet empire n’était qu’un nom, une entité géographique, un immense réservoir de
ressource naturel et non une nation. La colonisation britannique n’a donc fait
que mettre en lumière des divergences qui existaient. Le territoire était jusque-là
constitué de 300 millions d’hindous, 100 millions de musulmans et 60 millions
de parias[13].
La cohabitation entre les
deux communautés (musulmanes et hindous) était de bonne escorte malgré les
divergences liées à la colonisation. En effet, sous la colonisation
britannique, les hindoues bénéficièrent plus de l’éducation que les autres
communautés d’autant plus que la loi musulmane interdit à ces derniers la
pratique d’une activité à but lucratif. La peur de voir les hindoues seuls être
les futurs maitres de l’Inde indépendante conduisit les musulmans à se réunir
sous la League Musulmane créée dès
1906 et que l’on pourrait le qualifier d’un parti avangardiste, dotant ainsi
l’Inde de deux partis politiques dont la League musulmane et la National
mouvement congrès. Les ambitions des deux partis sont jusque-là convergentes.
Le fossé va cependant se créer entre le congrès et la league aux élections de
1937. En effet, le congrès ayant largement remporté les élections va s’estimer
suffisamment représentatif des musulmans et des hindoues et refuser ainsi de
partager le pouvoir avec la league. Pour la league, cela constitua la goutte
d’eau qui devait faire déborder le vase et l’amena dans une position
complètement radicale : il s’agit non plus d’une indépendance d’une Inde
unie, mais plutôt d’une Inde religieusement séparée. Dès lors, la league sous
l’égide de Muhammad Jinnah Ali soutint que le congrès était une organisation
pro hindoue qui allait perpétuer la domination dès le départ des anglais
d’autant plus que c’étaient surtout les hindoues de caste qui bénéficiaient de
l’éducation britannique.
2. La partition et ses enjeux : le plus grand divorce de l’histoire
La pilule ayant été ainsi
avalée, la league musulmane va dès 1940 réclamer la partition de l’Inde
britannique et la création d’un Etat musulman indépendant de celui des
hindoues : le futur Pakistan qu’il qualifie d’Etat des purs. Les efforts
de Gandhi et son rêve d’une unité hindoue-musulmane[14]
n’arrivèrent en rien à atténuer la détermination de Jinnah et bientôt celui-ci
regroupa autour de lui près de 90 millions de musulmans. Le communalisme entre
les deux religions atteignit ainsi un point de paroxysme où le chemin retour
devenait quasiment impossible. Ainsi, à la veille de leur départ, les anglais
devaient faire face aux choix intraitables de la league qui pourtant pendant
longtemps avait considéré comme Gandhi et Nehru que l’unité était la voie à
suivre. Dans un premier temps, les revendications de la league furent
considérées comme une absurdité parce que les deux régions (le Pendjab[15] et
le Bengale[16])
qu’elle revendiquait étaient séparées de 1500 km (cf. figure 1). De plus compte
tenu de l’enjeu que représentent ces régions, toute région coupée du Bengale
était voue à l’asphyxie parce qu’étant la porte d’entrée de l’Asie. Comme
dernière absurdité du plan de Jinnah, la question de savoir ce qu’allaient
devenir les minorités non musulmanes (20% à l’ouest et 40% à l’est) incluses
dans le Pakistan et les 25% millions de musulmans qui resteraient éparpillés
dans l’Inde toute entière ? Le 12 Aout 1946, Jinnah déclencha la journée d’action qui donna naissance aux
émeutes de Calcutta avec comme bilan 5000 morts, 10000 blessés et 15000
sans-abris. Progressivement, ces émeutes embrasèrent tout le pays si bien qu’en
1947, l’Inde était virtuellement en état de guerre civile.
En février de cette même
année 47, les anglais annoncèrent qu’ils allaient quitter l’Inde en juin 1948 quoi qu’il arrive, mais
l’intransigeance de Jinnah les contraignit à reconsidérer leur position. C’est
alors que les tractations pour amener Gandhi et Nehru qui étaient plus
favorables au dialogue à accepter la
partition prirent corps et ainsi, face à la souplesse de ces derniers,
l’indépendance fut proclamée le 15 Aout 1947 en donnant naissance au Pakistan
et à l’Inde. Cette indépendance fut lourde de conséquences :
Ø De violents émeutes dans le Pendjab où hindoues, Sikhs
et musulmans s’entretuèrent (250.000 morts)
Ø La plus grande colonie de
réfugiés que n’a jamais engendrée l’histoire de l’humanité fut enregistrée. En
effet, pendant que les musulmans cherchaient à gagner le Pakistan, les hindoues
et Sikhs cherchaient à atteindre l’Inde par tous les moyens. Le bilan s’estime
à 10 millions de déplacés[17].
Le sort des Etats princiers comme
le Cachemire n’ayant pas été décidé, il leur revenait de rejoindre le pays
qu’ils auraient délibérément choisit. Le Cachemire composé d’une population
hétérogène, mais majoritairement musulmane (80%) et ayant à sa tête un hindoue
devient moins d’un an après la déclaration de l’indépendance, le théâtre de la
démonstration du divorce inachevé entre les deux frères.
II.
Les facteurs explicatifs du conflit
Le
conflit opposant le Pakistan et l’Inde pour l’obtention du territoire du Cachemire
a plusieurs causes : elles remontent à la fin de l’Empire britannique des
Indes, il y a plus de cinquante ans. Elles sont d’ordres historiques,
géopolitiques, culturels et religieux. Pomme de discorde entre l’Inde et le
Pakistan, le Cachemire représente bien plus qu’un simple conflit territorial,
il s’agit surtout d’une lutte où se cristallisent les identités nationales des
deux adversaires. Pour Jean-Luc Racine, le Cachemire est le crible où apparait
l’enlisement de la démocratie indienne dans une sale guerre. Et le révélateur
des stratégies risquées du Pakistan, qui hésite à répondre depuis sa naissance,
à la question fondatrice: quel
Islam pour quelle Nation?
A. Le
facteur culturel et religieux:
La
province du Cachemire est une région himalayenne, par conséquent tous les
peuples y vivant ont pendant longtemps été séparés par des chaines de montagnes
et ont développés des cultures très différentes dont l’indicateur central reste
sans nul doute la langue. Plusieurs langues différentes existent. La
cartographie linguistique divise le Cachemire en deux entités linguistiques :
l’axe nord-ouest/sud où on y parle le burushaski, des dialectes sino-tibétains,
le balti et le ladakhi dans la partie est. Dans la partie ouest, les langues
utilisées sont : le cachemiri, le shina, le pendjabi, le dogri et le pahari, ce
qui prouve la diversité culturelle de cette province. D’autres clivages
culturels existent notamment celui entre la famille détentrice du pouvoir d’origine
hindoue et le reste de la population à majorité musulmane. L’autre clivage
culturel est constitué par la grande fracture qui existe entre les élites
hindoues, les Pandits qui sont une classe de Brahmanes instruits et la jeune
élite musulmane ayant étudié pour une grande majorité dans les universités
étrangères.
Cette
fracture a eu pour conséquence une grande inégalité socio-économique dont les
principaux perdants sont les musulmans qui voient les Pandits hindous posséder
la majeure partie des territoires, des emplois importants et des postes
administratifs. Ce qui a eu pour conséquence d’élargir le fossé existant entre
Hindous et Musulmans et d’attiser les jalousies. Ces sentiments de frustrations
font partie de l’identité cachemirie et expliquent en grande partie les
hostilités entre les deux groupes et ne tarderont pas à former les ingrédients
essentiels de la question du Cachemire.
Ces
inégalités économiques entre les deux populations des deux régions sont
présentées comme une raison du partage de la province. Elles provenaient
essentiellement de l’héritage politique britannique. S’y ajoute la peur des
musulmans d’être dominés par les hindous, à cause de leur désavantage du point
de vue de l’arithmétique électorale. Cependant, le facteur culturel le plus
dominant dans ce conflit est certainement le facteur religieux. Le conflit ne
peut en effet se comprendre sans cette dimension capitale. Il faut néanmoins relativiser,
car appliquer à ce conflit le concept du choc des civilisations, cheval de
bataille de Samuel Huntington est très réducteur et trouve rapidement ses
limites. Il ne peut nous semble-t-il que relever d’une généralisation
simplificatrice. Mails il est vrai que ce facteur a joué, joue encore un rôle
important et continu d’entretenir ce conflit. Cette remarque est valable aussi
bien pour l’Inde que pour le Pakistan.
L’histoire
mythique de la création du Cachemire montre bien les implications religieuses
qui sont en jeu. Ainsi beaucoup d’endroits au Cachemire sont considérés comme sacrés
pour les Hindous. A cela s’ajoute le fait que la culture hindoue a joué un rôle
essentiel dans l’Etat jusqu’au 14eme siècle. De son côté la religion musulmane
a fait son apparition dans la province au 8eme siècle. Elle prend son envol à
partir de 1300 jusqu’aux années 1800, période pendant laquelle les musulmans
règnent sur l’Etat. La partition exprime à elle seule le contentieux religieux
en ce sens que les nouvelles frontières vont séparer deux peuples aux religions
différentes. En 1940, le leader de la ligue musulmane dans un discours célèbre
déclarait : qu’Hindous et Musulmans
formaient deux nations distinctes et appartenaient même à deux civilisations
différentes principalement fondées sur des conceptions et sur des idées
opposées.
B. L’aspect
politico-économique
L’autre
point marquant du contentieux politique autour de la question du Cachemire est
sans doute sa position géostratégique enviable. Ce territoire se trouve en
effet aux confins de l’Himalaya, entre la Chine, la Russie et l’Afghanistan à
tel point que Nehru l’exprima en ces termes dans une lettre envoyée au Vice-roi: le Cachemire est de première importance
pour l’Inde dans son ensemble pas seulement à cause des évènements des
dernières années, mais aussi à cause de la grande importance stratégique de cet
Etat frontière.
En outre Nehru avait un attachement émotionnel pour ce territoire car tous les
ancêtres indiens y vivaient avant qu’ils n’émigrent au 18 siècle.
En
outre, le territoire cachemiri possède les sources de la majorité des rivières
qui s’écoulent ensuite sur le territoire pakistanais. Par voie de déduction,
son accession à L’Inde est très déstabilisante pour le Pakistan, ce qui le met
en situation de totale dépendance. L’eau, denrée de plus en plus rare, fait de
cette province, un territoire convoité. En effet, le Cachemire est traversé par
le haut bassin de l’Indus, indispensable pour le système d’irrigation du
Pakistan.
Il
constitue donc une arme de pression potentielle pour l’Inde. Il faut également
considérer l’importance stratégique du Cachemire par rapport à la Chine,
concurrente directe de l’Inde dans la région pour le statut de plus grande
puissance et à l’expansion de l’ex-Union soviétique.
On
peut ajouter que la question du Cachemire est progressivement devenue un enjeu
d’identité nationale pour les deux belligérants. Par ailleurs les inégalités
économiques entre les deux populations des deux régions sont présentées comme
une raison du partage de la province. Ces inégalités provenaient
essentiellement de l’héritage politique britannique.
D’un
côté l’Inde met en avant la nature de sa constitution multiculturelle et laïque
pour expliquer que le Cachemire a toute sa place dans l’Union indienne. De
l’autre, le Pakistan, insiste davantage sur l’élément géographique en arguant
de la géographie de par le fait des pics montagneux, ce qui rend la
communication plus facile avec le Pakistan.
Ces
difficultés et ces malheurs issus de la décolonisation, constituent le début
des drames qui se prolongent encore aujourd’hui. Ce conflit est d’autant plus
difficile à résoudre qu’il fait suite à une histoire complexe qui a marqué
cette région par le saut de la déraison et de l’émotionnel. La valeur
stratégique et géopolitique de cette province, pour les grandes puissances,
complique par conséquent la résolution de ce conflit.
L’on
voit d’emblée se profiler la silhouette de deux protagonistes les plus
importants du conflit cachemiri. L’on peut se demander par conséquent dans
quelle mesure ce conflit revêt un caractère interétatique. Plus encore ce n’est
pas seulement l’affectation du seul territoire du Cachemire, c’est toute la
région de l’Asie du Sud-Est qui est concernée par cette question.
III.
Relations
Indo-pakistanaises: D’une guerre à l’autre
Nonobstant les sources essentielles du conflit
l’antagonisme croissant entre les deux communautés musulmane et hindoue ;
la question du Cachemire c’est aussi un conflit territorial Indo-pakistanais où
s’affrontent les intérêts étatiques divergents. En fait le conflit s’est
développé au lendemain de l’indépendance de l’Inde et s’est soldé par des
épisodes sanglants. Pendant plusieurs décennies des affrontements ont
régulièrement opposés les forces des deux pays. En effet l’analyse de ces
affrontements fait ressortir trois principales guerres en 1947 à 1948 celle de
1965 et de 1971. Un quatrième conflit de nature nucléaire pouvait être analysé
mais a été évité de justesse en 1998 grâce à l’intervention des Etats-Unis et
de la communauté internationale qui imposèrent des sanctions économiques à
l’Inde et au Pakistan.
La
Première guerre de 1947-48
La première guerre de 1947-1948 est la conséquence
directe de l’indépendance de l’Inde et du Pakistan s’est conclue en 1949 sous
l’égide de l’ONU par un accord de cessez-le-feu. De cette guerre le
Cachemire est alors divisé en deux le
Nord appelé Azad Kashmiri ou Cachemire libre contrôlé par les Pakistan et le
sud (Jammu et cachemire) sous contrôle indien. Ce conflit est né de
l’occupation illégale du Cachemire par les forces pakistanaise et de la demande
d’intervention de l’Inde par le chef princier du Cachemire. L’Inde pour
intervenir exigea du Cachemire de se reconnaitre comme un territoire indien.
La deuxième
guerre Indo-pakistanaise : 1965
Dix-sept ans après la première guerre
Indo-pakistanaise qui a immédiatement suivi la partition, un second conflit a éclaté
lui aussi causé par la querelle territoriale portant sur le cachemire. Cette
guerre a été déclenchée par le Pakistan qui voulant vraisemblablement tirer
parti de la faiblesse apparente de l’Inde après sa défaite contre la Chine en
1962 qui a conduit à l’occupation d’importants territoires au cachemire notamment « l’Aksaï
Shin » et tout le long de leur frontière commune. Cependant les
Pakistanais ayant sous-estimé le redressement de l’armée indienne qui grâce à
l’aide Soviétique est finalement défait et celle s’achève par la médiation de
ceux à Douchambé au Tadjikistan qui replace les deux pays dans la situation
initiale
La guerre du
Bangladesh : 1971
Une troisième guerre oppose alors les deux
pays ; elle ne s’inscrit pas comme les deux précédentes dans le cadre de
la question du cachemire ; mais résulte
du mouvement d’indépendance du
Bangladesh. En effet la démission du général Ayuh Khan en 1970 amène la tenue
des élections libres où le Pakistan orientale se voit reconnaitre son
importance démographique, il devait disposer de 162 sièges sur 300 mais le
résultat des élections permet à la League
Awani d’obtenir 160 sièges contre 81 au parti du peuple de Z A Bhutto. Ce
résultat inacceptable pour Ali Bhutto et
les militaires conduisit à une répression de grande ampleur au Pakistan
oriental qui en réaction proclama son indépendance le 27 mars 1971. Mais la
fuite de près de dix millions de réfugiés en Inde pousse l’Inde à intervenir
aux cotés des bengalis ; avec le soutien de l’URSS le 3 décembre 1971. Le
15 décembre 1971 la guerre prenait fin par la défaite du Pakistan et la
reconnaissance de l’indépendance du Bangladesh. Celle-ci aboutit tout de même à
un accord diplomatique extrêmement important dit « Accord de Simla »
en 1972. Par cet accord, l’Inde et le Pakistan conviennent que tout différend
bilatéral y compris sur le Cachemire doit être résolu au même niveau. Dans cet
accord l’Inde et le Pakistan s’engagent
désormais « à régler leurs différends par les moyens pacifiques
grâce à des négations bilatérales ou par tout autre moyen pacifiquement convenu
entre eux » Il est aussi convenu également dans cet accord que la ligne de
cessez-le-feu de 1947 « devra être respectée par les deux pays sans
préjudice pour la position de parti adverse. Aucune partie ne cherchera à
altérer unilatéralement, quelles que soient leurs divergences et les
interprétations légales » toutefois la mauvaise gestion de la vie
politique du Cachemire par l’inde et les exactions fréquentes de l’armée
indienne, stimulent à partir des années 1990 les groupes Cachemiris militants
les plus violents à qui des groupes islamistes appuyés par le Pakistan
apportent aide et soutient militaires. La tension est alors extrême entre les
deux pays qui atteignent son apogée lors du conflit du Kargil en 1999 à un
moment où l’Inde et le Pakistan ont rejoint depuis 1998 le club fermé des pays
possédant l’arme nucléaire. C’est dans cette nouvelle réalité avec l’accession
aux deux pays au rang de puissances atomiques que le conflit Indo-pakistanais
va connaitre un des épisodes les plus
dangereux, car la tension entre les deux pays reste encore vive aujourd’hui.
Elle a été ravivée suite aux événements du 11 septembre 2001 et aux attentats
contre le parlement Indien.
IV.
La
forme contemporaine du conflit Indo-pakistanais
La nouvelle donne
internationale: le Cachemire comme haut
lieu du jihad
Les attentats du 11 septembre et la guerre en
Afghanistan ont eu des conséquences très graves sur la situation intérieure au
Pakistan, sur le conflit au Cachemire et plus généralement sur les relations
indo-pakistanaises. En effet, à partir de la fin des années quatre-vingt-dix,
le conflit du Cachemire a changé de nature pour deux raisons liées à deux
dates: la nucléarisation du sous-continent en 1998 et le lancement de la guerre
américaine contre le terrorisme commencée en Afghanistan en 2001. Cette double
mise en lumière a attiré plus que jamais sur le sous-continent l’attention des
puissances qui depuis 1947 ne se sont guère intéressées à la question du
Cachemire si non en cas de tensions graves ou de conflit ouvert.
A.
Les incidences sur le Pakistan
Les attentats du 11 septembre et la guerre
contre « le terrorisme » dite
guerre préventive menée par les Etats-Unis en Afghanistan ont constitué un
total bouleversement pour le Pakistan, conduisant celui-ci a sérieusement réévalué
sa politique étrangère et notamment la place de la religion traditionnellement
et historiquement forte dans l’identité nationale.
Sous la pression de la communauté
internationale et les événements du 11 septembre, vont modifier la variable de
la politique étrangère pakistanaise en amenant le Pakistan à revoir sa
politique de soutien aux djihadistes notamment au Cachemire, attitude qui
tranchait alors avec la pratique traditionnelle des autorités pakistanaises.
Celles-ci, ont très tôt entretenu des liens étroits avec les islamistes de la
région. Dès 1994, elles ont soutenu les Talibans « formes dans les
madrasas pakistanaises » dans leur conquête du pouvoir en Afghanistan afin
d’acquérir une nouvelle profondeur stratégique face à l’Inde. L’instrument
privilégié de cette politique était les services secrets de l’ISI, auxquels le
pouvoir civil et surtout l’armée avaient confié, la gestion des dossiers afghan
et cachemiri. Au Cachemire, Moucharraf lui-même alors qu’il était à la tête de
l’armée pakistanaise, avait formé une joint-venture avec des groupes islamistes
lors de l’infiltration en territoire indien, à la hauteur de Kargil. Pour le
pouvoir pakistanais, les mouvements islamistes offraient une possibilité de
manœuvre non négligeable permettant de maintenir la pression sur le
gouvernement indien à moindre cout. En outre la politique afghane menée depuis
plus de 20 ans par l’ensemble des gouvernements pakistanais avec le soutien
large et inconditionnel de l’Arabie Saoudite (ils furent les deux premiers
Etats à apporter une reconnaissance officielle du gouvernement des Talibans
installe en Afghanistan en 1996), qui sera complètement remise en cause par les
attentats du 11 septembre et le déclenchement par les Etats-Unis de la guerre
en Afghanistan.
Paradoxalement, les attentats du 11 septembre
vont apporter à l’Inde l’opportunité de développer sa condamnation du
« terrorisme transfrontalier » dans un contexte international très
sensible à son vocabulaire et à ses thèses de lutte antiterroriste des lors que
la nébuleuse islamiste radicale encouragée par le Pakistan sur ses deux
frontières, devenait l’objet d’une préoccupation internationale majeure. Si les
positions du Pakistan semblent être plus défensives qu’offensives, les
dirigeants indiens interprètent l’évolution de la politique extérieure
pakistanaise comme une menace directe contre leur pays. Les autorités indiennes
sous-entendent en effet, que ce litige pour le territoire est vivement alimente
par la religion musulmane. D’ailleurs, New Delhi accuse Islamabad d’appuyer
l’intégrisme islamiste qui utilise le terrorisme, pour une partition plus juste
du territoire du Cachemire, sur la base de la religion. Il ne faut cependant
pas accuser l’Islam de tous les maux dans cette histoire puisque que les
hindous ont également leurs responsabilités dans l’alimentation du conflit. En
effet, en 1992, « des Hindouistes extrémistes détruisent la mosquée de
Ayodhya, geste qui provoque plusieurs affrontements meurtriers entre groupes
religieux » Malgré tout, il semble que l’intégrisme musulman ait pris le dessus
au Cachemire depuis quelques années.
B.
Le revirement Indo-pakistanais
Dans un tel contexte favorable à la
condamnation du terrorisme, le général Moucharraf au pouvoir depuis son coup
d’Etat en 1999, comprenait vite l’enjeu, abandonnait sa politique afghane pour
faire de nouveau du Pakistan l’allie privilégié de Washington dans sa guerre
préventive contre les islamistes d’Afghanistan. Toute la question était de
savoir si Moucharraf renvoyait sa politique de soutien à l’ouest aux islamistes
afghans en l’occurrence aux Talibans, pouvait-il faire autant du cote du
Cachemire ? Cette question est comme un déchirement pour le Pakistan, quand on
sait l’importance du Cachemire pour les Pakistanais. Il est en effet, au cœur
même des relations avec l’Inde, il est également l’épicentre de l’héritage de
la partition qui donna le jour au Pakistan en 1947. Il est aussi un facteur de
choix qui justifie et légitime le poids de l’armée dans le pays et la part
importante que cette institution occupe dans le budget national. Ayant compris
cela, le général président, contraint d’abandonner sa politique de soutien
traditionnel aux islamistes, prononce un discours fleuve le 12 janvier 2002 a
la nation pakistanaise, s’élevant contre l’intolérance et le fondamentalisme.
Discours tres progressiste au fond, s’attaque principalement aux sectarismes
religieux, en voici quelques extraits marquants : les pakistanais en ont assez
de la violence sectaire et il est temps de réagir. Il est temps de prendre de
graves décisions. Notre peuple épris de paix n’a qu’une envie : se débarrasser
de la culture de la Kalachnikov Dans la
foulée de ce discours, il impose un contrôle stricte sur les madrasas et
prononce la dissolution de plusieurs partis islamistes les plus virulent tel
Jaish-i-Mohammed et Lashkar-i-Taïba. S’agissant du Cachemire, Musharraf
maintien en revanche sa politique de soutien à la cause cachemirie. Il annonce
même dans son discours son soutien inconditionnel à la cause des cachemiris à
qui il apporte un soutien je cite : « moral, diplomatique et politique. Ce
pourquoi, les groupes jihadistes au Cachemire continuent à bénéficier d’un
traitement de faveur. Nombre de leurs leaders ont été relâche permettant ainsi
la reprise de l’appel au Jihad au Cachemire. Cette politique de complaisance du
president pakistanais s’explique par les réactions virulentes à son discours du
12 janvier 2002, mais aussi par une autre variante propre à la vie politique
pakistanaise, qui s’explique par la percée notable des partis islamistes aux
élections générales d’octobre 2002. L’alliance des partis islamistes dite «le
Mut-tahida Majlis-i-Amal MMA, Conseil d’action unifiée) a remporté plus de 50
sièges à l’Assemblée nationale. Un autre para être de choix, fait qu’Islamabad,
encourage toujours les mouvements islamistes paramilitaires en les utilisant
comme un instrument d’une stratégie de choix dans sa politique de
déstabilisation de l’Inde. Ce qui veut dire clairement que la politique
pakistanaise de lutte anti-terroriste, un peu contre nature conduite par
Musharraf, ne peut atteindre les mouvements de résistance au Cachemire, c’est
un peu comme une ligne rouge qu’aucun président pakistanais ne peut franchir
tant
L’importance du Cachemire revêt un caractère
stratégique pour les Pakistanais. La question du Cachemire est fort complexe,
c’est probablement avec le conflit israélo-palestinien, l’écheveau politique le
plus difficile à résoudre. Le Cachemire, ou poussent les roses, ou se déroule
la guerre « la plus haute au monde », demeure aussi une région
synonyme de beauté et de raffinement culturel. Le professeur Saddiq Walid,
recteur de l’Université islamique du Cachemire, pense qu’il est toujours
possible aujourd’hui d’avoir une diversité identitaire dans une province
fatiguée par tant d’années de tragédies. On peut supposer par un détour de
pensée que la question du Cachemire est peut-être moins complexe qu’elle n’y
parait, si toutefois la tolérance qui a caractérisée cette culture de la
diversité triomphera de nouveau dans une région
traditionnellement et historiquement tolérante. Malheureusement, il faut se rendre à
l’évidence, la géopolitique du Cachemire, confirme en définitive la complexité des choses. On a d’un côté un Etat
pakistanais qui prêche pour la
théorie des « deux nations », de l’autre cote un Etat indien qui tout en insistant sur le caractère
laïque de l’Union indienne, sur le sacrosaint principe indien du respect de la diversité
religieuse et culturelle, l’Inde terre de paradoxe par excellence, n’a peut-être pas fini de
résoudre ces contradictions internes aujourd’hui. Cet Etat indien laïque est actuellement gouverne par une
coalition dirigée par des
nationalistes hindous qui professent une idéologie discriminatoire qui ne laisse aucune place pour les
minorités, notamment musulmanes et chrétiennes, même si elle ne met pas véritablement en
question la nature démocratique du système politique indien. La question du Cachemire pose à mon sens
des grandes questions qui relèvent de l’ordre et du désordre de notre monde, au
Cachemire, en Palestine, en Irak et ailleurs même si les clés du conflit
restent largement locales: le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le
respect et l’application stricte du droit international partout où il y a violation de ce droit, la
question identitaire, l’idée de la nation et de sa conception aujourd’hui dans un monde en
constants changements, sans oublier bien évidemment l’épineuse question du poids et des limites de la
diplomatie notamment onusienne.
Figure
2 :
Schéma actantiel du conflit indo-pakistanais
Conclusion
En
somme il était question dans notre devoir sur le conflit Indo-pakistanais de
faire une analyse géopolitique de ces affrontements qui non que trop duré.
Durant son analyse nous avions présenté et fait une situation historique de
l’émergence du conflit Indo- Pakistan.
Puis nous avons identifié les facteurs mieux les causes du conflit et de
ceux-ci, nous avons montré les origines religieuses et cultures puis les causes
géopolitiques. Ensuite cette analyse ne saurait se faire sans élucider les différents moments de guerre qui
lie les deux principaux protagonistes partant de la partition du 15 aout 1947
jusqu’en 1972. Enfin la recrudescence d’important acteurs notamment
des Etats Unis de la Russie de l’union Européenne ont internationalisé
le conflit qui depuis la nucléarisation de l’Inde et le Pakistan en 1998 et les
attentats du World Trade Center le 11 septembre 2001 ont transformé le conflit à une lutte contre le
terrorisme où le Cachemire devient le lieu par excellence du Djihad musulman.
En effet ce l’important de l’étude de ce conflit révèle tant ses enjeux tant
territoriaux, idéologiques, culturels,
politiques et même économique qu’on est sensé de donner raison à la théorie de
Mc Kinder qui situait cette région du monde comme la zone la plus importante
pour le contrôle et la puissance ; même s’il semble régner une accalmie
depuis 2008.
Bibliographie
1. encyclopédie
A la une :
les grands événements du 20e siècle et les journaux de l’époque, vol 7, éd. Atlas, Paris 1981
2. Jeanne-Marie, Amat-Roze. Les images
économiques du monde, Paris SEDES, 1998
3. Fadel,
TROUDY. « Le conflit
du Cachemire: un demi-siècle
d’affrontements indo-pakistanais »,
4. Stéphane, BOVIN.
« L’histoire d’un royaume inachevée : Le Jumma-Cachemire un conflit
insoluble » doc PDF,
[1]Cf. encyclopédie A la une : les grands événements du 20e siècle et les journaux de
l’époque, vol 7, éd. Atlas, Paris 1981
[2]L’empire britannique des Indes était
constitué d’un immense territoire morcelé en plusieurs territoires
indépendants. Il représentait donc une mosaïque de races et d’ethnies
disparates aux langues foisonnantes (225 environ) et inintelligible d’un groupe
a l’autre. C’était également une société divisée par des cultes séparées et
parfois violement hostiles.
[3]Jeanne-Marie, Amat-Roze. Les images économiques du monde, Paris
SEDES, 1998, pp 197 & 250
[4]Jeanne-Marie, Amat-Roze, op.cit., pp 198;
199 et 251
[5]Cette position géographique du Cachemire
justifie largement les raisons pour lesquelles l’Inde et le Pakistan se sont
plus affrontés pour le Cachemire et non le Bangladesh.
[6]Jeanne-Marie, Amat-Roze, op.cit. p134
[7]Op.cit. p 361
[9] Stéphane, BOVIN. « L’histoire d’un royaume inachevée : Le
Jumma-Cachemire un conflit insoluble » doc PDF, p7
[13]Notons cependant que les parias étaient
plus proche des musulmans qui leurs étaient moins hostiles que les indous.
[14]Cf. Encyclopédie A la une, op.cit., p33
[15]Terre des 5 rivières, grenier de l’Inde,
organisant un réseau d’irrigation, de routes et de voies ferrées
[16]Avec pour centre Calcutta, 2e
capital de l’empire après Londres, premier port de l’Asie
[17]Op.cit.
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