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KARL MARX AND THE DIALECTIC OF HISTORICAL CHANGE

Introduction
Le concept du développement émerge et prend une dimension académique dès la fin de la deuxième guerre mondiale notamment dans le fameux discours d’investiture du président américain Harry TRUMAN en janvier 1949 en son quatrième point où il déclare que le besoin suprême des hommes est de vivre ensemble dans la paix et l’harmonie . Le faisant, le président TRUMAN ne savait certainement pas qu’il jetait ainsi les bases modernes d’une discipline qui allait mobiliser des decenies durant toute la communauté internationale. Cependant il est intéressant de savoir que bien avant janvier 1949, des intellectuels comme Karl Marx qu’on pourrait alors qualifier de pionniers du développement avaient déjà dans leurs différents travaux amorcés le chemin du développement. Nous allons ainsi à la lumière des travaux de Karl Marx examiner son apport à l’émergence du concept du développement. Pour ce faire, nous tacherons de découvrir le contexte historique dans lequel ses réflexions ont été menées et la personne même de Karl Marx (I), ses concepts et œuvres(II), et ses différent travaux(III).

I. le contexte historique des travaux de Karl Marx et biographie
Pour mieux comprendre qui est Karl Marx, il nous semble judicieux de jeter un regard sur la société européenne de son époque.

1. Le contexte historique des travaux de Karl Marx
Le XIXe siècle en Europe est marqué par de profonds changements et des instabilités politiques dues à la révolution industrielle. Le choc de cette révolution s’est répandu jusqu’au dernier quart du XIXe siècle et lorsque les pays européens retrouvent enfin un équilibre politique, la société est complètement bouleversée et le pouvoir se place désormais avant tout là où se trouve la puissance financière. En même temps, les bouleversements scientifiques et techniques changent la société européenne, une nouvelle classe émerge, celle du prolétariat et des ouvriers, plus mobile et moins conservatrice que les paysans. Les mutations s’opèrent lentement et sur fond de crises et de ruptures.

2. Biographie de Karl Marx (1818-1883)
Karl Marx naquit le 5 mai 1818 à Trèves (Prusse rhénane) d’un père avocat et israélite qui se convertit en 1824 au protestantisme. Après avoir terminé le Lycée de Trèves, Marx entra à l'Université de Bonn, puis à celle de Berlin ; il y étudia le droit, mais surtout l'histoire et la philosophie. En 1841, il achevait ses études en soutenant une thèse de doctorat sur la philosophie d'Epicure. A sa sortie de l'université, Marx se fixa à Bonn, où il comptait devenir professeur. Mais la politique réactionnaire du gouvernement l’obligea à renoncer à une carrière universitaire. A cette époque, ses conceptions faisaient de lui un idéaliste hégélien . A Berlin, il fit partie du cercle des «hégéliens de gauche» comprenant, entre autres, Bruno Bauer, qui cherchaient à tirer de la philosophie de Hegel des conclusions athées et révolutionnaires. En octobre 1842, Marx en devint le rédacteur en chef de la Gazette rhénane et quitta alors Bonn pour Cologne. Sous la direction de Marx, la tendance démocratique révolutionnaire du journal s'affirma de plus en plus, et le gouvernement, après avoir soumis le journal à une double et même triple censure, décida ensuite, le 1er avril 1843, de le suspendre complètement. A cette date, Marx se vit obligé de quitter son poste de rédacteur. Mais son départ ne sauva pas le journal, qui fut interdit en mars 1843. En 1843 également, Marx épousa à Kreuznach Jenny von Westphalen , une de ses amies d'enfance, à laquelle il s'était fiancé alors qu'il poursuivait encore ses études. A l'automne 1843, Marx se rendit à Paris pour éditer à l'étranger une revue radicale avec Arnold Ruge un autre hégélien de gauche. Seul parut le premier fascicule de cette revue intitulée les Annales franco-allemandes dont la publication s'arrêta par suite des difficultés de diffusion clandestine en Allemagne et de ses divergences avec Ruge. Dans ses articles publiés par cette revue, Marx apparaît déjà comme un révolutionnaire qui proclame la critique de tout ce qui existe et en particulier la critique des armes et fait appel aux masses et au prolétariat. En septembre 1844, Friedrich Engels vint à Paris pour quelques jours, et devint dès lors l'ami le plus intime de Marx. Tous deux prirent part à la vie intense qui était à l'époque celle des groupes révolutionnaires de Paris. En 1845, sur la requête du gouvernement prussien, Marx fut expulsé de Paris comme révolutionnaire dangereux. Il s'installa alors à Bruxelles. Au printemps 1847, Marx et Engels s'affilièrent à une société secrète, « La Ligue des communistes», et jouèrent un rôle de premier plan au IIe Congrès de cette Ligue qui s’est tenu à Londres en novembre 1847. A la demande du Congrès, ils rédigèrent le célèbre Manifeste du Parti communiste, publié en février 1848. Cet ouvrage expose avec une clarté et une vigueur remarquable la nouvelle conception du monde, le matérialisme ou marxisme, la dialectique, science la plus vaste et la plus profonde de l'évolution, la théorie de la lutte des classes et du rôle révolutionnaire dévolu dans l'histoire mondiale au prolétariat, créateur d'une société nouvelle, la société communiste. Lorsqu’éclata la Révolution de Février 1848, Marx fut expulsé de Belgique et revint à Paris qu'il quitta à nouveau après la Révolution de Mars, pour retourner en Allemagne et se fixer à Cologne. C'est là que parut, du 1er juin 1848 au 19 mai1849, la Nouvelle Gazette rhénane dont Marx fut rédacteur en chef. La théorie nouvelle se trouva brillamment confirmée par le cours des événements révolutionnaires de 1848-1849, et ensuite par tous les mouvements prolétariens et démocratiques dans tous les pays du monde. La contre-révolution victorieuse traduisit Marx en justice. Il fut acquitté le 9 février 1849, puis expulsé d'Allemagne le 16 mai 1849. Il se rendit d'abord à Paris, d'où il fut également expulsé après la manifestation du 13 juin 1849, puis à Londres, où il vécut jusqu'à la fin de ses jours en1883.


II. Concepts et ouvrage majeur de Karl Marx

1. Concepts
Afin de comprendre la façon dont Marx aborde l'histoire et la société il est nécessaire de définir le rôle joué par le concept de l'aliénation.

a. Concept d’aliénation
Marx par des travaux de Hegel et de Feuerbach et conclure que l'homme est un être fondamentalement matériel. La philosophie hégélienne est essentiellement idéaliste et centrée sur la pensée (les idées) et la religion. L’homme d’après lui doit être considéré par sa capacité à raisonner. Critiquant cette conception idéaliste, le philosophe allemand Feuerbach qui comme Marx est un hégélien de gauche va affirmer qu’en effet, les dieux sont des créations humaines . Marx trouva la façon de Feuerbach d’intervertir le rôle de Dieu et celui de l’homme dans la philosophie de Hegel assez intéressante, mais alla encore plus loin. Car avant d’être un être pansant, on existe. Il rejette dès lors les idées religieuses courantes selon lesquelles l'homme est aussi un esprit et qu'il existe un Dieu. L’homme est donc pour lui, l’évolution du hasard. Cherchant justement à s'éloigner de ce courant, Marx définit l'homme par sa matérialité et ses besoins corporels. Voir l’homme comme ses prédécesseurs n’est qu’à aliéner. Ainsi, la société capitaliste n’est que source d’aliénation parce que la production, la routine, la spécialisation et la perte de l’indépendance détruit l’homme. De plus, le système capitaliste crée des groups sociaux au lieu de favoriser la collectivité sociale. L’aliénation de l'homme est due au contexte matériel dans lequel il se trouve. C’est pourquoi, il prône la destruction des structures capitalistes afin de désaliéner l’homme. IL déclare notamment que: “A productive system that degrades labour into mere work is thus a deformed system inhabited by deformed people. The recovery of human creativity requires the reconstruction of the productive system. The fundamental contradiction of capitalist society is the private control of social production. The abolition of private property is the necessary condition of the establishment of a system of free, creative labour ”.

b. Le marxisme et le matérialisme historique
Le marxisme est un courant à la fois philosophique, économique, politique et sociologique qui se réclame des idées de Karl Marx et de Friedrich Engels (1820-1893).
Dans cette doctrine, Marx continu et parachève les trois principaux courants d’idées du XIXe siècle des trois pays les plus avancés que sont l’Allemagne (philosophie classique), l’Angleterre (économie) et la France (socialisme). La logique et l’unité de ses idées constituent le matérialisme et le socialisme entant que théorie et programme du mouvement de tous les pays civilisés. Le marxisme est fondé sur une conception matérialiste de l’histoire et sur la méthode dialectique, l’ensemble constituant le matérialisme dialectique. Economiquement, le marxisme est une analyse du capitalisme dont la finalité est l’accumulation du capital par le biais des profits ou plus-values.
En effet le terme « matérialisme » a été utilisé pour la première fois par Gottfried Wilhelm Leibniz en 1687, mais il ne le définît pas comme une doctrine récusant l’existence de Dieu. Au XVIIIe siècle nait le matérialisme athée qui manifeste une hostilité profonde à l’égard des religions telles le christianisme et le judaïsme, ses représentants sont alors Denis Diderot et Julien Offroy. Au XIXe siècle la philosophie de Karl Marx renouvelle entièrement la notion du matérialisme. Il se propose de saisir l’homme concret comme produit de son activité, comme le résultat de son histoire, déterminée par les conditions économiques. Il dit notamment que : « Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie sociale, politique et intellectuelle en général .» La mise en place de nouveaux modes de production est l’un des principaux enjeux de la « lutte des classes », que Marx identifie à l’histoire de l’humanité.

2. Ouvrage majeur : Das Kapital
Le Capital est considéré par Karl Marx lui-même comme son œuvre majeure. Il a été publié en quatre livres : le livre I en 1865 par Karl Marx lui-même. N’ayant pas pu finir de rédiger le reste, les livres II et III ont été publié par son ami Friedrich Engels après sa mort respectivement en 1885 et 1894. Le quatrième livre quant à lui a été publié en 1905 puis 1910 par Karl Kautsky. Le capital emprunte à différent champs disciplinaires tels que l’économie, la sociologie et la philosophie et s’inscrit dans la continuité de David Ricardo, Adam Smith et John Stuart Mill. Dans cette œuvre, Marx entreprend la critique de l’économie politique et la structure de l’économie dans la société capitaliste. Il s’agit également pour lui de la transformation des structures sociales par une révolution sociale (socialisme). Le Capital rassemble pour ainsi dire les doctrines fondamentales du socialisme.

III. Les travaux de Karl Marx
1. La doctrine économique
«Le but final de cet ouvrage, dit Marx dans sa préface au Capital, est de dévoiler la loi économique du mouvement de la société moderne», c'est-à-dire de la société capitaliste, de la société bourgeoise . Le contenu sa doctrine économique est l'étude des rapports de production d'une société donnée. Ce qui domine dans la société capitaliste, c'est la production des marchandises ; ainsi l'analyse de Marx commence par l'analyse de la marchandise.

a. La valeur
Le système capitaliste est basé sur la production, elle-même orientée non pas sur la satisfaction des besoins des hommes, mais sur l’échange de produits. Une analyse des produits fait ressortir deux valeurs : une valeur d’usage (utilité du produit) et une valeur d’échange (valeur de la marchandise sur le marché). Ces marchandises étant produites par la force de travail des hommes, la notion de valeur est donc le temps socialement nécessaire pour la production. Dans ce sens, Marx pense que les produits sont échangés au marche à leur vrai valeur (valeur d’échange) c’est-à-dire une valeur par rapport au temps mis pour la production. Le système capitaliste consiste donc à acheter et vendre des valeurs y compris la force de travail des hommes. Ainsi, le capitaliste a à sa disposition des travailleurs libres et capable de vendre leur force de travail. On peut alors se demander comment les capitalistes fonts des bénéfices ? À cette préoccupation, Marx répond qu’en effet, les travailleurs ne reçoivent comme salaire que de quoi satisfaire leur condition d’existence. Ce qui correspond à peu prés à la valeur de leur force de travail. Le reste constitue donc le profit ou plus-value du capitaliste.
b. La plus-value
On peut alors se demander comment les capitalistes font des bénéfices ? À cette préoccupation, Marx répond qu’en effet, les travailleurs ne reçoivent comme salaire que de quoi satisfaire leur condition d’existence. Ce qui correspond à peu prés à la valeur de leur force de travail (valeur nécessaire de production). Les produits issus de ce travail sont échangés au marché à une valeur à peu prés deux fois supérieur à la valeur nécessaire de production : c’est la plus-value. Le rapport entre la valeur nécessaire et la plus-value constitue le rapport d’exploitation. Plus ce dernier est élevé, plus le capitaliste accroit son capital.
Comme nous pouvons le constater, la plus-value ne provient pas de la circulation des marchandises, car celle-ci ne connaît que l'échange d'équivalents ; elle ne peut provenir non plus d'une majoration des prix, étant donné que les pertes et les profits réciproques des acheteurs et des vendeurs s'équilibreraient. Pour obtenir de la plus-value, il faudrait que le possesseur d'argent découvre sur le marché une marchandise dont la valeur d'usage possède la vertu particulière d'être source de valeur échangeable, une marchandise dont le processus de consommation est en même temps un processus de création de valeur. Or, cette marchandise existe et c'est la force de travail humaine. Sa consommation, c'est le travail, et le travail crée la valeur. Le possesseur d'argent achète la force de travail à sa valeur, déterminée, comme celle de toute autre marchandise, par le temps de travail socialement nécessaire à sa production c'est-à-dire par le coût de l'entretien de l'ouvrier et de sa famille. Ayant acheté la force de travail, le possesseur d'argent est en droit de la consommer, c'est-à-dire de l'obliger à travailler toute la journée. Marx soutient que pour un temps de 12 heures, l’ouvrier en 6 heures (temps de travail «nécessaire»), crée un produit qui couvre les frais de son entretien, et, pendant les 6 autres heures (temps de travail «supplémentaire»), il crée un produit «supplémentaire», non rétribué parle capitaliste, et qui est la plus-value.

2. La lutte des classes
Dans toute société, les aspirations de certains membres s’opposent à celles des autres. Ces aspirations contradictoires naissent de la différence de situation et de condition de vie des classes. Dans le manifeste du parti communiste, Karl Marx soutient que l’histoire de toutes les sociétés n’est qu’une histoire de lutte de classes. En effet, homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, sont en opposition constante . La société se divise ainsi en deux grandes classes diamétralement opposées : la bourgeoisie et le prolétariat. Tandis que la classe dominante s’efforce de son coté pour l’accroissement de sa légitimité, les prolétaires de leur coté se battent pour donner une nouvelle vision à la société . Marx exige de la science sociale une analyse objective de la situation de chaque classe au sein de la société moderne, en connexion avec les conditions de développement de chacune d’elles. Selon lui, parmi les classes existantes qui s’opposent à la bourgeoisie, le prolétariat seul constitue véritablement une classe révolutionnaire car tandis qu’elle cherche à changer l’ordre social établit, les autres classes intermédiaires comme les petits commerçants ne défendent que leurs intérêts dans le but de se substituer la bourgeoisie parce qu’ayant peu de capital et sans pouvoir. Dans le Manifeste du parti communiste Karl Marx tire la conclusion que la classe bourgeoise devrait être renversée et supprimée à travers une révolution réalisée par les classes ouvrières du monde entier (le prolétariat). En devenant la propriété collective de tous, le capital (ou les moyens de production) ne permettrait plus l'émergence d'un nouvel antagonisme de classe et disparaîtrait au profit d'une société sans classes dans laquelle tous les hommes seraient réellement égaux.

3. Le socialisme
Marx, constatant, les méfaits du système capitaliste propose la transformation de la société capitaliste en la société socialiste. Il a eu une influence remarquable sur l’orientation socialiste. En 1864, il contribue à la fondation de l’ « Association des travailleurs ». Lors des différentes réunions de cette association, il mène une lutte pour faire prévaloir ses vues et réussit à faire admettre que le changement de la société exige la conquête de l’Etat par le masse ouvrière révoltée contre l’ordre existant. La société parfaite, pense t-il ne pourra pas être établie d’emblée. C’est pourquoi, il déclare qu’il faudra passer par une phase de transition qu’il nomme « première phase de la société communiste » et que les marxistes qualifient aujourd’hui de « société socialiste ». Dans cette phase de l’histoire, le travail doit être obligatoire et la production consommable repartie entre les individus à proportion du travail qu’ils fournissent. Il est donc question de distribuer aux travailleurs des bons en tenant compte de la quantité de travail fourni. On calcule les coûts en travail des objets consommables produits par les travailleurs et on les autorise à retirer dans les magasins publics des quantités de produits correspondantes. Ce système selon Marx entraine une transformation radicale de l’organisation de l’économie c’est- à -dire de la « disparition de la valeur ». Dans la seconde phase de la société, il propose que chacun reçoive selon ses besoins. La réalisation de cette nouvelle société doit s’effectuer avec l’aide des prolétaires, qui en s’associant, deviendront le moteur et agents physiques de la transformation. La société socialiste aura l’avantage d’augmenter la production et de réduire les heures de travail.

4. Karl Marx et le développement du tiers-monde
Karl Marx, de façon directe n’a pas écrit ou traité des questions de développement du tiers-monde. Cependant, après la seconde Guerre Mondiale des auteurs tels que Gabriel Palma et Paul Baran ont essayé à partir des écrits de Marx et Engels de faire une analyse des relations entre le centre du monde dit développé (First World) et la périphérie dite sous-développé ou tiers-Monde. De ces analyses, il en ressort que les deux mondes entretiennent des relations non bénéfiques pour les tiers-mondistes.
En effet, Selon Gabriel Palma, Marx et Engels soutenaient que partout où la colonisation avait réussi à briser le système économique traditionnel en y introduisant la semence du capitalisme, il fallait tout mettre en œuvre pour faire de ses zones des centres autonomes. Les modes capitalistes de production implantées grâce à la colonisation trouvaient ainsi un écho favorable chez ces auteurs. Mais ils s’opposent fortement à la main mise du Centre qui constitue un frein à l’industrialisation de la périphérie. Les reformes politiques et la décolonisation s’avèrent être des solutions idoines qui permettraient au jeune système capitaliste local de chercher les voies et moyens pour s’industrialiser en mettant sur pied un socialisme fort.
L’engagement des élites de la périphérie à constituer des alliances avec ceux du centre a permis à Paul Baran de montrer que la métropole a non seulement réussi à rendre le système capitaliste de la périphérie non progressif, mais a également désorganisé la périphérie au point où elle n’a plus de repère. Il propose alors la mise sur pied des programmes politiques qui ne prennent pas en compte le système du Centre, mais qui plutôt tiennent compte des réalités de la périphérie pour un changement progressif.

Conclusion

Rendu au terme de ce travail où il était question de réfléchir sur les Repères Théoriques du concept de Développement, nous avons en traitant le cas précis de Karl Marx, essayés de découvrir sa personne tout en situant le contexte historique dans lequel a évolué. L’étude de ses travaux sur la lutte des classes nous à permis de nous rendre compte qu’elle est non seulement propre à toute les sociétés humaines, mais constitue également un moteur de transformation sociale. A travers son œuvre principale « Le Capital », il a contribué de façon significative au développement de l’économie et des conditions de vie de la classe ouvrière. Bien que le monde ne se soit pas réalisé comme le prévoyait Karl Marx à travers son système social, il n’en demeure pas mois vrai que certaines théories modernes de développement à l’instar de « La Dependencia » tirent leurs fondements des travaux de Karl Marx. Il est donc incontestablement un précurseur des théories du développement.






Références bibliographiques
- Henri, DENIS, Classical Social Theory, Presses Universitaires de France, Mai 1988, pp 65-83
- Preston, P.W: Development Theory and introduction page 65-83
- Truman’s inaugural address, january 1949
- www.engels.free.fr
- www.toupie.org
- www.universalis.fr
- www.samizdat.qc.ca
- www.hku.hk
- Karl Marx, Le Capital, Edition populaire par Julien BORCHARDT, Presses Universitaires de France, 1935
- V, ILINE, « Dictionnaire Encyclopédique Granat », 1915, 7e Edition, Tome 28
- Encyclopédie Encarta 2009

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